La défaite face à Angers ce mardi (0-1), la troisième de la saison à Louis-II et la quatrième en sept journées de championnat, a enfoncé Monaco à la 18e place de Ligue 1. Une vraie crise de résultats, qui n’a pas encore de résonance trop grave en interne. Une telle situation est mise sur le dos d’une succession de détails, mais une confiance totale demeure en Jardim et dans le groupe, même si tout le monde est déçu au sein du club, où on ne s’attendait pas à ça. En tout cas pas à ce point.
Jardim a encore du temps
L’entraîneur portugais a déjà prouvé ses qualités, et l’équipe alignée face aux Angevins était composée de dix internationaux, elle doit donc faire beaucoup mieux. Il y a un manque de confiance général et le problème semble se situer pour l’instant dans la tête. On va donc laisser travailler Jardim.
Vadim Vasilyev, vice-président de l’ASM, est allé parler aux joueurs à la mi-temps de la rencontre, sans grand effet. Ce match reste une énigme pour les dirigeants qui avaient constaté du mieux contre Nîmes (1-1). De son côté, Jardim garde le cap et ne dit pas un mot plus haut que l’autre sur ses dirigeants ou sur ses joueurs face à la presse. Ce mercredi matin à La Turbie, lors de la causerie d’avant-entraînement, on a quand même pu capter quelques mots d’une colère légitime à propos du match d’hier soir, « inadmissible » selon lui.
Un environnement encore tranquille
Tout le monde au sein du club pense qu’une victoire prochaine va libérer les joueurs, avec en plus les renforts revenus d’une infirmerie qui se vide peu à peu. Coté joueurs, comme toujours quand ça ne va pas, ça ronchonne. Certains cadres comme Raggi et Subasic ont disparu de la circulation (Subasic estime ne pas être prêt pour jouer). Le manque de caractère de l’équipe s’en ressent. Certains estiment que le recrutement n’est pas du niveau des précédentes saisons et que le groupe s’est affaibli.
En ce qui concerne l’environnement extérieur, rien ne laisse transparaître une crise ou un malaise à La Turbie, toujours très calme. Même constat au Louis-II pendant la rencontre, avec quelques sifflets, mais rien de très accablant.
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