Passation de pouvoir. Après sept matchs sans victoire dans ce « classique féminin », le Paris Saint-Germain a réussi vendredi soir à s’imposer 1-0 face à l’Olympique Lyonnais. Une performance majeure qui permet au club de la capitale de doubler son adversaire et de s’emparer de la tête du classement de D1 féminine avec un petit point d’avance.
Le PSG n’avait plus battu son rival depuis mai 2018. Il fallait même remonter à décembre 2016 pour trouver trace d’un dernier succès en championnat, l’autre ayant été réalisée en Coupe de France. Grâce à un but chanceux de Marie-Antoinette Katoto à la 11e minute, rendu possible grâce à une intervention défensive complètement ratée de la défenseure canadienne Kadeisha Buchanan, cette série a donc pris fin au Parc des Princes.
Le pressing haut gagnant des Parisiennes
C’est en effet dans l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud que s’est tenu le match. Une première pour un match de D1 féminine, qui a pu avoir lieu parce que l’équipe masculine se trouvait en déplacement à Monaco pour la 11e journée de Ligue 1.
Sous le bruit des chants enregistrés de supporters parisiens, dans le cadre d’un test qui pourrait être reconduit pour le match des hommes contre Leipzig en Ligue des champions, les Parisiennes, qui n’avaient encaissé qu’un but depuis le début de saison, ont complètement fait jouer les Lyonnaises.
Les ingrédients du succès: un bloc haut, beaucoup de pressing, un milieu de terrain excellent dans les duels et une capitaine infranchissable. La défenseure espagnole Irene Paredes a en effet été rayonnante face aux attaquantes lyonnaises qui ont globalement tout raté. Delphine Cascarino a notamment beaucoup tenté, mais a surtout beaucoup échoué dans ses derniers gestes.
Le Sommer et Katoto blessées
« C’est le néant, on n’a rien a fait », a fustigé la capitaine lyonnaise Wendie Renard à la fin du match sur Canal+. « Paris mérite sa victoire. On n’a pas gagné un duel. Tous nos contrôles étaient vers l’arrière. Il n’y avait rien. On va analyser tout ça à froid, mais il y a plein de choses à corriger ».
Pour le football féminin français, en pleine crise autour du mangement de la sélectionneure Corinne Diacre, cette parenthèse a fait quelques dégâts pour l’équipe de France. En première période, l’attaquante lyonnaise Eugénie Le Sommer a dû sortir sur blessure. Elle souffrirait d’une élongation à la cuisse gauche, selon Canal+. En seconde période, c’est Marie-Antoinette Katoto qui a dû céder sa place après avoir été durement taclée par Wendie Renard. Pas de problème physique en revanche pour Amandine Henry, bel et bien titulaire, mais finalement assez transparente sur le terrain.
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