Les retrouvailles entre Carlos Queiroz et le Portugal ont été tendues. Le sélectionneur de l’Iran a bien failli jouer un mauvais tour à son pays de naissance lors du dernier match de la poule B, mais le match nul (1-1) a finalement permis aux champions d’Europe de se qualifier pour les 8es de finale de cette Coupe du monde. C’est surtout le comportement de Cristiano Ronaldo et de ses coéquipiers qui a beaucoup agacé l’ancien sélectionneur lusitanien, qui s’est occupé des équipes de jeunes à partir de 1988 puis des A entre 1991 et 1993 puis entre 2008 et 2010.
« Je dis des choses que beaucoup de Portugais voudraient dire et ne disent pas, a-t-il lâché dans une interview au journal portugais Público. Personnellement, je ne m’identifie pas à certaines choses qui se passent dans l’équipe portugaise. Un exemple? Ne pas saluer un entraîneur qui a servi 12 ans dans l’équipe nationale portugaise. J’ai gagné des titres européens et mondiaux (chez les jeunes, ndlr), avec des réformes et des idées. L’histoire de la fédération portugaise de football n’a pas commencé sur l’île de Madère avec Cristiano Ronaldo. Cela a commencé beaucoup plus tôt. »
« Ces valeurs ne sont pas les miennes »
« Je ne dis pas qu’ils ont tort, mais que ces valeurs ne sont pas les miennes ni celles de beaucoup de gens, a enchaîné Queiroz. J’avais déjà mon compte en Afrique du Sud (lors du Mondial 2010). Certaines personnes qui ont essayé de détruire ma vie personnelle et professionnelle à l’époque sont même accusées et certaines sont en prison ou y vont. Ils savent qui ils sont. (…) Je n’ai aucun compte à régler, mais je n’ai pas une mauvaise mémoire. »
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