Des larmes, de la frustration et du réconfort loin des médias. Les joueuses de l’équipe de France ont évidemment difficilement vécu la défaite contre les États-Unis (1-2), synonyme d’élimination en quarts de finale de la Coupe du monde féminine.
Après le coup de sifflet final, au Parc des Princes, Sakina Karchaoui est la première à être rentrée aux vestiaires. La latérale gauche de Montpellier, en larmes, était inconsolable. Quelques minutes plus tard, le gros du groupe sortait lui aussi du terrain. Ce fut une tristesse immense pour Eve Perisset, la joueuse du Paris Saint-Germain, en pleurs dans les couloirs du stade.
Les Françaises ont eu le sentiment de tout donner et ont été encore plus frustrées, et même en colère quelques minutes après la rencontre, quand elles ont revu les images du penalty non sifflé à la 85e minute sur une main de la latérale américaine Kelley O’Hara. Une décision actée par l’arbitre sans consultation de l’écran de contrôle du VAR.
Se vider la tête
Après avoir rejoint Clairefontaine au milieu de la nuit, remplies de tristesse et de déception, les joueuses de l’équipe de France ont passé une courte nuit dans le Centre national du football avant de se séparer samedi aux alentours de midi. Avant de mettre fin à ce chapitre, Corinne Diacre a tenu à réunir une dernière fois ses troupes pour leur adresser un ultime message.
La plupart des Bleues ont ensuite retrouvé leurs familles et leurs proches. Certaines ne voulaient plus évoquer le match et l’élimination. Elles avaient ainsi besoin de se vider la tête, de penser à autre chose, et ont donc logiquement refusé les sollicitations.
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