Elles s’étaient faite un devoir d’emmener les Bleues en finale de la Coupe du monde. Malheureusement pour Amandine Henry, capitaine courage de cette équipe de France, le parcours des joueuses de Corinne Diacre s’est arrêté au stade des quarts de finale, après un revers (2-1), rageant à plus d’un titre, contre l’épouvantail américain. « Il va falloir du temps, explique Henry dans Le Parisien. Vendredi, on a pris une claque, mais là, c’est l’heure du contrecoup, le bleu commence juste à sortir… Disputer une Coupe du monde à domicile, c’est quelque chose d’extraordinaire. Le fait d’avoir échoué à domicile laissera forcément une trace. »
« C’est clairement un échec »
Et une défaite, si elle n’a rien d’infamant sur le papier, a fortiori contre la meilleure équipe du monde, est toutefois difficile à relativiser pour une telle compétitrice. L’échec sportif est réel, les Bleues n’ayant jamais vraiment donné la pleine mesure de leur talent collectif. Frustrant. « C’est clairement un échec, assène Amandine Henry. Il n’y a que du positif à tirer de l’engouement et de l’impact médiatique. Mais sur le plan sportif, cette Coupe du monde nous laissera de nombreux regrets. La cicatrice ne se refermera pas de sitôt. » D’autant que la compétition disputée sur le sol français leur survivra. Et c’est peut-être le plus dur.
Derrière l’Angleterre et les Pays-Bas
Angleterre-Etats-Unis (ce mardi à 21h), la première demie de ce Mondial au féminin, une finale avant l’heure, va se disputer à guichets fermés à Lyon. Un véritable crève-coeur pour Amandine Henry, qui se forcera à suivre les dernières affiches, même si le coeur n’y est pas. « Je regarderai sans doute la finale à la télé, admet la joueuse de l’OL. En tant que capitaine de l’équipe de France, c’est presque un devoir. Et, au fond de moi, j’espère qu’il y aura une Lyonnaise pour nous faire honneur. » Lucy Bronze avec l’Angleterre et Shanice van de Sanden sous les couleurs des Pays-Bas, face à la Suède mercredi (21h), seront soutenues.
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