Sarah BOUHADDI 

Gardienne de but, 32 ans, Olympique Lyonnais

140 sélections

Gardienne de but conquérante qui n’a pas froid aux yeux et qui va au mastic, même si elle a nourri la critique sur son jeu au pied, la portière de l’Olympique Lyonnais a terminé la finale de la Ligue des champions 2018 remportée à Wolfsbourg avec une main fracturée. L’année précédente, celle qui est devenue gardienne en raison d’une blessure d’un coéquipier – elle évoluait dans le champ de huit à treize ans à Moulins – avait marqué le tir au but décisif.

Pauline PEYRAUD-MAGNIN

Gardienne de but, 27 ans, Arsenal

2 sélections

Petite, Pauline Peyraud-Magnin jonglait avec des balles de tennis car ses parents espéraient qu’elle s’oriente davantage vers les courts. Cette Lyonnaise de naissance très attachée à sa ville, qu’elle a dû quitter pour jouer davantage en raison de la présence de Sarah Bouhaddi à l’OL, vient pourtant d’une famille de footballeurs : son père a évolué en équipe de France corpo, son oncle a joué pro à Saragosse et son grand-père a présidé le club de la Croix-Rousse à Lyon. Autre particularité ? Elle a donné une… passe décisive lors d’un « classique » remporté avec l’OM contre le PSG.

Solène DURAND

Gardienne de but, 24 ans, Guingamp

Aucune sélection

Solène Durand fait partie de ses seules joueuses à ne pas avoir d’agent. Celle qui a remporté l’Euro U19 en 2013 préfère s’en remettre à sa mère, qui la conseille dans sa carrière. Autre particularité: celle qui porte le numéro 1 alors qu’elle n’est que troisième gardienne est la seule des 23 sélectionnées à ne pas compter la moindre sélection avec l’équipe de France A.

Marion TORRENT

Défenseure, 27 ans, Montpellier

22 sélections, 0 but

Marion Torrent a connu sa première sélection avec Corinne Diacre. C’est d’ailleurs la joueuse la plus utilisée par la sélectionneure depuis sa nomination. Pur produit de la formation montpelliéraine (elle est arrivée au MHSC à l’âge de 12 ans), c’était la chouchoute du défunt président Louis Nicollin – qui a beaucoup œuvré pour le foot féminin – avec qui elle entretenait une relation particulière et à qui elle a dédié sa première convocation chez les Bleues en septembre 2017. Elle compte 199 matchs en D1 avec Montpellier, où elle a débarqué en 2005 (quittant ses parents pour des familles d’accueil et menant de front football et études), et dont elle devrait être la capitaine la saison prochaine.

Eve PERISSET

Défenseure, 24 ans, PSG

15 sélections, 0 but

Eve Périsset est tombée dans la marmite du foot – une passion familiale partagée par le père et le grand-père – quand elle était toute petite. Bébé, elle dormait sur le bord des terrains dans des sacs de foot pendant que son grand frère disputait des matchs de CFA avec l’Olympique Lyonnais. A Saint-Priest, où elle a débuté au milieu avant de rejoindre l’OL, elle était toujours sélectionnée parmi les deux filles appelées à jouer avec les garçons.

Wendie RENARD

Défenseure, 28 ans, Lyon

109 sélections, 20 buts

Recalée au concours d’entrée de l’INF Clairefontaine, la Martiniquaise quitte tout de même son île à l’âge de 16 ans, elle qui ne vit que pour le foot depuis son plus jeune âge et qui a cassé beaucoup de choses avec son ballon dans la maison familiale. Très patriote et imprégnée de la volonté de défendre les couleurs de son pays, Wendie Renard est très attachée à La Marseillaise. Un hymne qui lui rappelle son papa, décédé quand elle avait huit ans et qui pleurait toujours lorsqu’il retentissait.

Griedge MBOCK BATHY NKA

Défenseure, 24 ans, Lyon

50 sélections, 5 buts

Griedge Mbock Bathy Nka restera comme le premier gros transfert de l’histoire de la D1 : 100.000 euros pour passer de Guingamp à l’Olympique Lyonnais en juin 2015. Championne du monde U17 en 2012 (et meilleur joueuse de la compétition), médaillée de bronze au Mondial U20, la Gone qui adore sa Bretagne natale et qui a commencé avec les garçons au SC Pontanézen – un petit club de Brest – pensait quand elle était petite que l’équipe de France était mixte.

Aïssatou TOUNKARA

Défenseure, 24 ans, Atlético de Madrid

12 sélections, aucun but

Aïssatou Tounkara et Griedge Mbock sont les meilleures amies du monde. Notamment médaillées de bronze ensemble lors de la Coupe du monde U20 en 2014 (elles formaient la défense centrale des Bleuettes), les deux complices se surnomment affectueusement… « fesse gauche » et « fesse droite ». Dotée d’un gros mental, elle a su revenir au plus haut niveau malgré une double fracture du tibia gauche en mars 2017 lors de la SheBelievesCup. Malgré cette jambe brisée, elle parviendra à disputer dans la foulée la saison complète avec son club de l’Atlético de Madrid.  

Julie DEBEVER

Défenseure, 31 ans, Guingamp

3 sélections, aucun but

Arrivée à Guingamp en juillet 2015, Julie Debever met sa carrière entre parenthèses le temps de passer son diplôme d’éducatrice spécialisée. Le métier auquel elle se destine après sa carrière, même si elle a également passé le Brevet d’entraîneur de football en juin 2017. Une fois en poche, elle se reconsacre à 100% au ballon rond à partir de la saison 2017-2018. Et devient internationale à plus de 30 ans l’an dernier.

Amel MAJRI

Défenseure, 26 ans, Lyon

46 sélections, 4 buts

Née à Monastir, Amel Majri a porté le maillot de la Tunisie dans les sélections de jeunes avant d’être naturalisée en 2013. Mais c’est bien en France qu’elle a grandi, dans les quartiers de Lyon où toute petite déjà, notamment avec sa sœur jumelle Rachida (également passée par l’OL et aujourd’hui retraitée des terrains pour devenir éducatrice et entraîneure), elle jouait beaucoup au foot sur les terrains de foot à 5. Le Five, une passion dévorante puisqu’en en 2017, elle n’a pas participé à l’Euro avec les Bleues à la suite d’une blessure survenue lors d’un tournoi de Five en vacances.

Sakina KARCHAOUI

Défenseure, 23 ans, Montpellier

25 sélections, aucun but

Pur produit montpelliérain, Sakina Karchaoui est une fan inconditionnelle de la chanteuse Zaho depuis toute petite et… d’Amel Majri, qu’elle avait pour modèle à ses débuts et dont elle est la doublure chez les Bleues. Ce Mondial est aussi une façon d’exorciser les mauvais souvenirs pour celle qui n’avait pas pu disputer la finale perdue de la Coupe du monde U20 en 2016 après un traumatisme crânien, conséquence d’un choc avec une adversaire en demi-finales.

Amandine HENRY

Milieu de terrain, 29 ans, Lyon

83 sélections, 11 buts

Alors qu’on l’annonçait perdue pour le football en raison d’un genou droit complètement détruit, la quintuple vainqueure de la Ligue des champions avec l’OL est opérée avec succès en 2008 après avoir subi une greffe au niveau de la rotule en raison d’un trou dans le cartilage. Repartie de plus belle sur les terrains, elle reste une énigme pour les médecins avec son déficit musculaire d’environ 40% entre ses deux quadriceps. Une fois les crampons raccrochés, elle devrait être contrainte de porter une prothèse.

Elise BUSSAGLIA

Milieu de terrain, 33 ans, Dijon

188 sélections, 30 buts

Comme Gaëtane Thiney et Marinette Pichon (deux des plus grands noms du foot féminin français), Elise Bussaglia a été formée à Saint-Memmie (proche de Châlons-en-Champagne), le club 100% féminin considéré comme l’usine à championnes françaises. Passée notamment par le Barça, la Dijonnaise, qui avait démarré une carrière d’institutrice avant de passer professionnelle à 100% en 2012, reste celle qui a raté le penalty décisif en demi-finales du tournoi olympique 2012 face au Japon. Fan inconditionnelle de la chanteuse Zazie, Bussaglia est considérée comme la globe-trotteur des Bleues avec sept clubs pros à son actif (Juvisy, Montpellier, PSG, Lyon, Wolfsbourg, Barcelone, Dijon).

Onema Grace GEYORO

Milieu de terrain, 21 ans, PSG

22 sélections, aucun but

A l’image (toute relative) d’un Mohamed Salah qui effectuait chaque jour cinq heures de bus pour aller s’entraîner en Egypte quand il était adolescent, Onema Grace Geyoro se rendait à l’entraînement seule et également en bus quand elle résidait et évoluait à Orléans, ses parents ne possédant pas de véhicule. Fan de mode, la Parisienne ,qui a quitté l’INF Clairefontaine pour se lancer à 100% avec le PSG à l’adolescence contre l’avis de la Fédération française de football (qui la privera de sélections de jeunes pendant plusieurs mois) est également une redoutable joueuse au jeu vidéo Fifa.

Charlotte BILBAULT

Milieu de terrain, 29 ans, Paris FC

16 sélections, 1 but

Charlotte Bilbault a l’originalité de posséder un double projet lié à sa formation d’éducatrice sportive. En plus de jouer pour le PFC et l’équipe de France, elle intervient donc dans les écoles grâce à un engagement qu’elle a pris avec le club d’Orsay (qui souhaite développer sa section féminine). En cette année de Coupe du monde, où elle pourrait devenir la deuxième championne du monde de Saint-Doulchard (sa commune de naissance) après Bernard Diomède en 1998, l’accent a été mis sur la féminisation du football. Parallèlement, cette fan de tennis passe ses diplômes d’entraineur au district de l’Essonne.

Maéva CLEMARON

Milieu de terrain, 26 ans, Fleury

4 sélections, 1 but

Diplômée de l’école nationale d’architecture de Saint-Etienne, où elle a joué de 2008 à 2017, la milieu de terrain des Bleues mène un double projet professionnel. Elle est en contrat avec le FC Fleury et possède un statut de micro-entrepreneur, ce qui permet à celle qui a débuté chez les Bleues en mars 2018 de poursuivre son activité professionnelle en tant qu’architecte (elle passe notamment une demi-journée hebdomadaire dans un cabinet d’architectes). La tête et les jambes.

Gaëtane THINEY

Milieu de terrain, 33 ans, Paris FC

156 sélections, 58 buts

Figure emblématique de l’équipe de France, Gaëtane Thiney a connu une période sombre avec les Bleues après la Coupe du monde au Canada en 2015. Durant le mandat de Philippe Bergeroo (2013 à 2016), elle sera mise sur la touche, n’étant plus convoquée par le sélectionneur en raison de supposés problèmes de comportements lors du Mondial canadien. A 33 ans, elle a déjà un pied dans sa reconversion puisqu’elle travaille au sein de la FFF). 

Eugénie LE SOMMER

Attaquante, 30 ans, Lyon

159 sélections, 74 buts

La passion du ballon rond, Le Sommer l’a depuis toute petite. Mais au départ, sa maman ne voulait pas entendre parler de foot. Mieux, elle l’a poussée dès l’âge de quatre ans à pratiquer le baby judo. Au point d’avoir été sacrée championne de Bretagne à douze ans. Mais elle finira par lâcher définitivement les tatamis pour les crampons après avoir pratiqué les deux sports pendant quelques années. Passée par Lorient, le club formateur du Stade Briochin, puis à l’OL depuis 2010, elle organise régulièrement des stages dédiés aux jeunes joueuses en Bretagne et pourrait devenir coach après sa carrière (elle a son diplôme).

Valérie GAUVIN

Attaquante, 23 ans, Montpellier

19 sélections, 10 buts

Valérie Gauvin a bien failli ne jamais être professionnelle. En 2008, alors qu’elle pratique le football et le tennis à fond, la Réunionnaise a l’occasion de participer à un match de qualification pour le tournoi des Petits As de Tarbes. Mais ce match est programmé le même jour qu’une rencontre avec son club de Toulouse. Elle choisit d’aller au foot… même si le match sera finalement annulé. Un choix en tout point logique puisque depuis son plus jeune âge, elle n’avait de cesse de taper dans le ballon avec les garçons à l’école et se considérait même comme un garçon manqué. En marge de sa carrière professionnelle amorcée en 2008, elle a continué ses études afin d’obtenir une licence professionnelle en gestion des organisations sportives.  

Kadidiatou DIANI

Attaquante, 24 ans, PSG

47 sélections, 10 buts

Kadidiatou Diani est une dure à cuire, un fort caractère qui a grandi dans la cité des Combattants de Vitry-sur-Seine. Repérée au pied des immeubles par un éducateur du club local, elle s’inscrit à l’ES Vitry avant d’arrêter le foot car elle s’ennuyait à être la seule fille. Avant de reprendre avec brio. A 24 ans, elle est aujourd’hui la joueuse au transfert le plus cher de l’histoire de la D1 féminine (150.000 euros, de Juvisy au PSG en 2017). Elle a déjà été championne du monde, avec les U17 en 2012 avant de remporter l’Euro U19 un an plus tard.

Delphine CASCARINO

Attaquante, 22 ans, Lyon

13 sélections, 3 buts

Delphine Cascarino a une sœur jumelle, Estelle, qui évolue au Paris FC, avec qui elle partage sa passion du foot. Nées en 1997, elles ont d’abord débuté ensemble au rugby avant de découvrir le foot dans le club de Saint-Priest, puis de rejoindre le club de Lyon en 2009 pour poursuivre leur formation. Elles ont également joué l’une à côté de l’autre dans les sélections jeunes U16-U17-U19 et U20. Elles ont même été championnes d’Europe U19 en 2016 et ont participé à la finale du Mondial U20 en 2016.

Viviane ASSEYI

Attaquante, 25 ans, Bordeaux

32 sélections, 5 buts

C’est le lendemain de la finale du Mondial 1998 que Viviane Asseyi s’est prise de passion pour le football et qu’elle a eu « envie de faire comme Zidane ». Sa maman lui a ensuite offert son premier ballon. Ambianceuse de service, jamais la dernière pour blaguer ou plaisanter, elle est considérée comme la Ribéry du groupe France. Autre parallèle avec « Kaizer Franck »: elle a évolué à l’OM qui reste le club de son cœur. 

Emelyne LAURENT

Attaquante, 20 ans, Guingamp

5 sélections, aucun but

Comme Marie-José Pérec en son temps, la Martiniquaise Emelyne Laurent a éprouvé les pires difficultés à s’acclimater à la métropole et à ses hivers rugueux lors de son arrivée en Europe à l’âge de quatorze ans. Désormais bien dans son élément, celle qui est passé par Montpellier, Bordeaux et Lyon (qui l’a prêtée à Guingamp) est surnommée « la crevette » en raison de son physique. Celle qui a connu sa première cape en octobre 2018 a déjà disputé un Mondial en France : celui des U20 l’an dernier, où elle avait inscrit quatre buts. 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde-2019-la-presentation-des-23-bleues-en-anecdotes-1707381.html

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