On s’attendait à un immense sourire de circonstance. On aura eu le droit à un Thierry Laurey au visage fermé, hermétique, comme si l’issue de cette finale de Coupe de la Ligue, remportée par son équipe Strasbourg rappelons-le, ne lui avait pas plus tant que ça. « Quand on la gagne, on est content. Même si je ne suis peut-être pas très expressif, a confié le coach des Alsaciens sans le moindre sourire. Mais on sait aussi que cela s’est joué à pas grand chose. »
Il est vrai que le spectacle n’a pas été au rendez-vous. La partie a même été souvent très pauvre en termes de qualité technique et d’intensité, de rythme. Les fidèles supporters alsaciens du Racing Club de Strasbourg se sont peut-être revus dans les tréfonds, à l’échelon amateur du foot français, du temps où leur équipe luttait pour retrouver le monde professionnel qu’elle avait quitté après un dépôt de bilan, en 2011.
« Très difficile de mettre du rythme … »
« Quand tu joues sur un terrain dans cet état, avec un ballon dans cet état… Il faut aussi mettre les joueurs dans les meilleures dispositions, a expliqué l’entraîneur. C’était très difficile de mettre du rythme, il y avait pas mal de rebonds. Il y a aussi un peu de pression, pour les jeunes joueurs ou ceux qui n’ont pas forcément fait de finale. On s’attendait un peu à ça. Vous aviez écrit qu’on avait mal préparé la finale. On n’a toujours pas gagné mais on a remporté le trophée. »
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