Le huitième de finale aller de Ligue des champions entre l’Atalanta Bergame et Valence (4-1) du 19 février est considéré par une université italienne comme l’un des facteurs aggravants de l’épidémie de coronavirus en Italie comme en Espagne.
>> Le sport face au coronavirus, les dernières infos en direct
La proximité entre les supporters et le déplacement de milliers de personnes vers une zone déjà touchée suscitent la polémique.
Parejo: « Un moment parmi les plus durs »
Interrogé par la radio Ondacero, Dani Parejo a avoué ne pas bien vivre le fait d’avoir potentiellement mis en danger de nombreux supporters lors de ce match disputé dans le stade milanais de San Siro.
« C’est un moment parmi les plus durs, on se sent responsables, mais on va en sortir plus forts, a lancé le capitaine de Valence repris par Marca. C’est dur de penser que 3.000 personnes sont venues nous voir jouer à Milan, pour un match important, et peuvent avoir mis en danger d’autres vies. »
35% du club espagnol positif au Covid-19
Si le match retour s’était ensuite joué à huis clos en Espagne, cela n’a pas permis d’endiguer la propagation de l’épidémie. La région de Milan fait partie des plus gros foyers épidémiques en Italie alors que le club valencien se retrouve durement affecté.
Le FC Valence a annoncé que 35% de son personnel était infecté par le Covid-19 dont plusieurs joueurs comme le vice-capitaine José Gaya. Des journalistes espagnols et plusieurs des 2.300 supporters valencians à avoir fait le déplacement ont d’ailleurs été testés positifs à leur retour, certains d’entre eux devant même être hospitalisés.
>> La Ligue des champions est à retrouver sur RMC Sport
https://rmcsport.bfmtv.com/football/coronavirus-parejo-se-sent-responsable-d-avoir-joue-atalanta-valence-a-milan-en-pleine-epidemie-1882433.html