La notion de club familial n’est pas vaine à Montpellier. Laurent Nicollin, président du MHSC, a confié que les joueurs avaient proposé de faire un geste pour les salariés, mis en chômage partiel et privés d’une partie de leur salaire en raison de la crise du coronavirus.
« Cela permet de trouver un lien entre nous »
« Au club, il nous a fallu mettre des personnes en travail partiel, confie le dirigeant héraultais dans France Football. Les joueurs, c’est une chose, mais d’autres ne gagnent pas autant qu’eux. Quand on met des standardistes, des salariés au chômage partiel, ce n’est jamais une décision facile à prendre. Mes joueurs et mes joueuses ont proposé de combler le manque à gagner de certains salariés, cela permet de trouver un lien entre nous. J’ai l’impression d’être le capitaine du navire qui abandonne un peu tout le monde… On n’est plus ensemble, on ne se voit plus, ça manque. »
Un geste très classe de la part de l’effectif à l’arrêt depuis l’annonce de la suspension de la Ligue 1. Le MHSC fait partie des clubs de l’élite à avoir opté pour le chômage partiel comme Amiens, Lyon ou Bordeaux.
Le chômage partiel prévoit que le salarié soit indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. L’Etat a prévu en charge intégralement ce chômage partiel dans la limite de 4,5 Smic pendant deux mois. Au-delà, le différentiel est pris en charge par l’employeur.
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