Arrivé en grandes pompes en octobre à l’AS Monaco, alors engluée en pleine zone de relégation, Thierry Henry suscitait de belles promesses. Pourtant, l’ancien Gunner n’a tenu que trois mois à la tête du club princier. Son CV d’homme de télé, puis son passage réussi en tant qu’adjoint de la sélection belge, n’ont pas fait de lui un entraîneur rompu aux situations délicates. Ultime affront, son prédécesseur, le Portugais Leonardo Jardim, pourrait lui succéder à Monaco.
Claude Makelele (ex-Bastia)
Claude Makelele a connu une ascension (puis une chute) similaire à celle de Thierry Henry. Entraîneur-adjoint de Carlo Ancelotti au PSG (2012-2014), l’ancien Madrilène était un homme apprécié des stars parisiennes. Reconnu pour son travail à l’entraînement, Claude Makekele quitte soudainement le navire quand le SC Bastia, alors en Ligue 1, lui propose son poste de N°1 pour la saison 2014-2015.
Un pari prometteur… qui s’achève sans ménagement en novembre. Le temps pour l’ancien milieu défensif de cumuler 6 défaites en 12 matchs. Une expérience douloureuse qui conduit Makekele à rebondir à Monaco, comme directeur technique, puis à Swansea, en tant qu’adjoint. Depuis 2017, il s’aguerrit au KAS Eupen, un petit club belge actuellement 9e de Jupiler League. Aux antipodes de ses anciens standards d’international français (71 capes).
Jean-Pierre Papin (ex-Strasbourg, Lens, Châteauroux)
Le Ballon d’or 1991 n’aura jamais percé sur un banc de touche. Pire, il semble qu’il ait laissé tomber cette tentative de reconversion après trois couacs de taille. Homme de médias, l’ancien prolifique buteur a bien tenté de s’imposer comme entraîneur, à Strasbourg (L2, 2006-2007), Lens (L1, 2007-2008) ou Châteauroux (L2, décembre 2009- juin 2010). En vain. A 55 ans, la carrière professionnelle de Papin entraîneur est arrêtée à 103 matchs dirigés (39 succès).
AFP – Makélélé, Papi,, Simone, G. Neville
Gary Neville (ex-Valence)
Homme de base des succès de Sir Alex Ferguson avec Manchester United dans les années 2000, l’ancien latéral droit n’a pas connu la même réussite que son mentor. Gary Neville a bien tenté de s’imposer à Valence en Liga. Prompt à lui offrir sa première chance, le club valencian, à l’extra-sportif perturbé, a pourtant vite déchanté. En 28 matchs, Neville n’a gagné qu’à 10 reprises (7 nuls, 11 défaites) et n’a jamais trouvé la bonne formule, essayant pas moins de 33 joueurs en quelques mois. Licencié le 30 mars 2016, il se contente désormais, à 43 ans, d’une lucrative carrière dans les médias anglais.
Marco Simone (ex-Monaco, ex-Tours, ex-Laval)
Les retrouvailles avec son club de coeur n’ont pas fonctionné. Recruté le 12 septembre 2011 pour entraîner l’AS Monaco, sa première expérience de coaching, Marco Simone a tout tenté. Manager du club princier pendant 250 jours, l’Italien n’a gagné que 13 fois en 32 matchs de Ligue 2. Affront total, l’ASM ne termine qu’au 8e rang et ne remonte pas en Ligue 1. Assez pour remercier Marco Simone sans ménagement le 19 mai. Qui ne s’en relèvera pas, comme l’attestent ses passages mitigés à Lausanne Sport (D1 Suisse, 2013-2015), Tours (L2, 2015-2016), Laval (L2, novembre 2016-2017) et au Club Africain (D1 tunisienne, juillet-novembre 2017).
Mais aussi…
Diego Maradona (ex-Argentine, Al Wasl, Al-Fujairah SC), Marco van Basten (ex-Ajax,Heerenveen, AZ…), Hristo Stoitchkov (ex-Mamelodi, CSKA Sofia…), etc.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/comme-henry-ces-anciens-grands-joueurs-ont-connu-des-carrieres-d-entraineur-compliquees-1619645.html