À la Coupe d’Afrique des nations, la tension est palpable en tribune de presse. Lors de la demi-finale qui s’est conclue par une victoire du Sénégal sur la Tunisie (1-0, ap), dimanche au stade du 30 juin du Caire, des journalistes des deux pays en sont venus aux mains. Quelques-uns ont haussé le ton, au point de créer un attroupement et un début de légères échauffourées. Un incident qui n’est pas inédit dans cette compétition.
Des incidents à répétition
Lors des quarts de finale, certains journalistes algériens avaient exulté après la qualification face à la Côte d’Ivoire (1-1, 3-4 aux tab). Ils avaient alors répandu de l’eau sur le matériel de certains de leurs collègues. Une discorde avait aussi été observée lors de la victoire de l’Algérie contre la Guinée (2-1), en huitièmes de finale.
Dans un autre registre, le climat était tendu lors du point presse avant Sénégal-Tunisie: l’attaquant Taha Yassine Khenissi avait refusé de répondre en français, et décidé de ne parler qu’en arabe tunisien alors qu’il n’y avait pas d’interprète, ce qui a généré une immense confusion et surtout la colère des journalistes sénégalais.
Face à ces incidents à répétition, la confédération (CAF) avait lancé des rappels à l’ordre. Lors des conférences de presse de veille de match, les journalistes étaient ainsi priés de veiller à leur comportement.
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