Coup de chaud sur la CAN… comme attendu. Le coup d’envoi de la rencontre entre le Maroc et la Namibie a été donné ce dimanche à 16h30 par une chaleur de 37°C, au Caire (Egypte). Et les choses devraient aller en s’empirant puisque lundi et mardi, la météo égyptienne prévoyant des températures de 41 à 42°C au milieu de l’après-midi. Déplacée de l’hiver à l’été, puis du Cameroun à l’Egypte, la CAN 2019 va forcément être marquée par cette question des températures.

Pour tenter d’atténuer le problème, la commission médicale de la compétition avait annoncé avant le début de la CAN que les rencontres seraient entrecoupées de deux pauses en raison des fortes chaleurs pour permettre aux joueurs de s’hydrater (aux 30e et 75e minutes). « Tous les matchs connaîtront deux interruptions de trois minutes pour préserver le bien-être des joueurs », détaillait-elle dans un communiqué.

Mais lors de Maroc-Namibie, il n’y a pas eu de pauses fraîcheur. Oubliées ? « Pourquoi les joueurs n’ont-ils pas été autorisés à boire entre chaque période ? Comment est-ce possible ? », s’est insurgé Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Atlas. « Ce n’est pas nous dans les tribunes ou sur le banc, ce sont les joueurs qui font le spectacle. Si vous jouez au football, vous savez que vous avez besoin de boire quelque chose, surtout après 20-25 minutes », a ajouté l’entraîneur français.

« La chaleur était la même pour les deux équipes »

« On en a parlé avec les joueurs, explique Patrice Beaumelle, l’adjoint de Hervé Renard. En plus, on s’est posé la question de savoir pourquoi les arbitres n’ont pas accordé de pause fraîcheur à la moitié de la première période. » Longtemps en difficulté, le Maroc a finalement dû son salut à un csc de Keimuine à la 89e minute (1-0). « La première période a été très difficile pour tout le monde, reconnait le Marocain Romain Saiss à propos de la chaleur. Mais c’est vrai que l’on a eu du mal à trouver notre second souffle. On savait que cela allait s’améliorer en seconde période et nous avons su être patients pour marquer. »

Nabil Dirar ne veut pas se cacher derrière l’excuse de la température: « Avec la chaleur, c’est difficile pour les deux équipes mais physiquement nous sommes prêts. On savait que cela n’allait pas être facile contre une équipe bien organisée et qui court beaucoup sur le terrain. La chaleur était la même pour les deux équipes. Et le plus important c’était les trois points. » Le Maroc a réussi sa première mission.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/can-2019-les-pauses-fraicheur-oubliees-pendant-maroc-namibie-sous-37c-1718408.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.