Les organisateurs de la CAN 2019 sont en contact avec des associations caritatives afin de remplir les tribunes, boudées par les spectateurs depuis le début du tournoi, a déclaré vendredi le secrétaire général de la CAF Mouad Hajji.
Enfants, personnages âgées et personnes à mobilité réduite
« Nous avons discuté avec le comité d’organisation (LOC) de la problématique d’avoir des stades plus ou moins remplis. Je sais que le LOC est en contact avec certaines associations caritatives pour qu’elles puissent ramener des enfants, des personnes âgées, des personnes à mobilité réduite pour pouvoir assister à des rencontres », a indiqué le dirigeant marocain depuis Le Caire.
A part pour les affiches de l’Egypte pays hôte, qui réunissent plus de 75.000 personnes à chaque fois, la compétition se joue dans des enceintes très souvent désertées par les supporters. L’organisation a déjà été confrontée à une polémique sur le prix des places, jugé trop cher par la population locale. La compétition se joue également sous une haute surveillance policière.
Du changement pour la phase finale?
« L’organisation de cette Coupe d’Afrique a été attribuée très tardivement à l’Egypte, et donc les efforts se sont plus concentrés sur les infrastructures. Au niveau du public, on a vu lors de certains matchs que l’affluence n’était pas assez élevée, mais dans d’autres, que c’était élevé. Je pense qu’avec les 8es de finale et les quarts, le public sera au rendez-vous », a assuré Mouad Hajji.
« Nous avons vu aussi un public très coloré venant des quatre coins du Continent dans des périodes très serrées », a-t-il poursuivi, en louant la qualité du tournoi. « Je pense que ce n’est pas seulement la CAF, c’est tout le monde qui est satisfait aujourd’hui du niveau d’organisation de la CAN. C’est une CAN exceptionnelle », a-t-il déclaré.
Samoura attendue au tournant
Le dirigeant est également revenu sur la nomination de la N.2 de la Fifa Fatma Samoura comme déléguée générale pour l’Afrique, pour évaluer le fonctionnement de la CAF durant six mois à partir du 1er août. Sa venue prochaine a créé des frictions entre l’instance africaine, critiquée de toutes parts depuis plusieurs mois et qui défend son droit d’être aidée, et l’UEFA, qui a dénoncé une décision prise à la hâte sans concertation.
« C’est une très grande opportunité pour la CAF d’avoir une telle expertise. C’est une collaboration qu’on fait au quotidien, ce n’est pas nouveau, sauf qu’il y aura une présence physique qui nous permettra de gagner beaucoup de temps par rapport aux réformes qu’on veut entamer », a-t-il dit.
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