Fabien Mercadal retrouve le sourire en Belgique. Relégué en Ligue 2 la saison dernière avec le Stade Malherbe de Caen, le technicien français a rejoint le Cercle Bruges cet été. Mais il n’a toujours pas digéré la descente. « Digéré, non, explique-t-il au micro de l’After Foot. Je n’avais pas connu la relégation, je la connais pour un but. J’ai souffert de plein de choses, j’ai donné tout ce que je pouvais. Cela a parfois été très douloureux mais ça m’a construit. Je ne cache pas que je suis heureux d’avoir quitté la France. »
« Ça m’a fait mal, ça a fait mal à ma famille »
L’ancien coach du Paris FC se plaint notamment du traitement médiatique dont il dit avoir souffert, notamment autour de son association avec Rolland Courbis, venu l’épauler en fin de saison.
« Il y a un truc que je n’oublierais jamais, c’est un petit dessin qui a été fait dans L’Equipe, poursuit-il. On me voyait coincé entre les fesses de Rolland, comme s’il s’était assis sur moi pour m’écraser. Ça m’a fait mal, ça a fait mal à ma famille. J’ai trouvé ça inadapté. J’ai proposé au journaliste de tenter de s’asseoir sur moi, il n’est pas venu. »
« Je suis heureux d’avoir quitté tout ça »
L’ancien entraîneur du Paris FC assure qu’il était en parfaite entente avec Rolland Courbis. « Ce n’était pas la réalité (ce qui était sur le dessin), explique-t-il. Cela se passait très bien avec Rolland, mais ils avaient décidé que ça se passerait mal. Je suis heureux d’avoir quitté tout ça et de me retrouver en Belgique. Je vais tout faire pour vivre le mieux possible et continuer à vivre de ma passion. Et ça c’est le plus important. »
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