Rolland Courbis a tenu à faire une mise au point sur RMC, après ses propos en conférence de presse, ce vendredi, sur son tandem avec Fabien Mercadal à la tête de Caen. « Dans un souci de bien faire, je viens de vivre, malgré mon expérience, une journée difficile, a expliqué Courbis. Ce soir, j’ai vraiment les boules! » 

Ce vendredi, Rolland Courbis s’est présenté pour la première fois à la place de Fabien Mercadal en conférence de presse, avant le déplacement de Caen à Monaco dimanche pour la 30e journée de Ligue 1. « À la question ‘Qui décide entre Fabien et moi ?’, jusqu’à la trêve, c’était tous les deux, avait expliqué Courbis. Huit fois sur dix, on était d’accord (…) et si on a un désaccord sur un cas, il faut qu’il y en ait un qui décide et celui qui décide, c’est moi jusqu’à la 38e journée ». 

« Dans l’heure qui suit, je rentre chez moi », en cas de départ de Mercadal

Des propos « transformés avec une certaine exagération » selon Courbis, qui affirme que sa relation avec Mercadal n’a pas bougé. « Je l’ai précisé parce que c’est le souci de Fabien. Nous continuons à collaborer, je continue à lui poser autant de questions qu’hier ou avant-hier. Je ne vois pas en quoi cela peut me donner des fonctions différentes de celles que j’ai depuis mon arrivée. » Et il l’affirme, sa présence est liée à celle de Fabien Mercadal: « Si je suis à Caen et que je ne suis plus au côté de Fabien, qui m’aide 24h/24 depuis mon arrivée, dans l’heure qui suit je rentre chez moi. Ce n’est pas plus compliqué que ça. »

« Me faire passer pour le connard de service… »

Des accusations de prise de pouvoir qui ont touché Rolland Courbis: « Vouloir indirectement me faire passer pour le connard de service, au lieu d’être celui qui veut aider les clubs… Que je pourrais être le connard de service et attaquer, à mon âge, une carrière de connard, ça ne passera pas. Ce n’est pas par diplomatie, par politesse. Si nous nous sauvons, c’est parce que Fabien n’a pas été viré et m’a permis de connaître rapidement ce groupe. »

Surtout, Rolland Courbis refuse toute comparaison avec son passage à Rennes, où il avait remplacé Philippe Montanier après être venu l’épauler en 2016. « On veut comparer ce qui n’est pas comparable, explique-t-il. La situation à Caen est totalement différente. Je suis allé à Caen pour épauler Mercadal, je ne suis pas allé à Caen pour mettre un coup de pied à Mercadal. Et Mercadal, qui est méticuleux, a voulu que je donne certaines précisions. » 

Caen lanterne rouge

Rolland Courbis a rejoint Caen le 21 février, pour appuyer Fabien Mercadal, qui dispute sa première saison en Ligue 1 à la tête d’une équipe professionnelle. « Dans l’optique du maintien parmi l’élite, le Stade Malherbe a souhaité apporter un souffle nouveau à son staff sportif à travers le regard expérimenté de Rolland Courbis » avait expliqué le club dans un communiqué. Les Normands sont actuellement 20e de Ligue 1, à deux points de Guingamp, 18e et premier non-reléguable. 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/caen-la-mise-au-point-musclee-de-courbis-sur-les-accusations-de-putsch-1662222.html

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