Dans un communiqué, les Girondins de Bordeaux ont expliqué qu’aucun des trois candidats à la reprise du club ne présentaient de garanties financière suffisantes pour satisfaire la DNCG. Un nouveau délai est annoncé.
L’intersaison bat son plein et à Bordeaux, c’est toujours le grand flou. À la recherche d’un nouveau propriétaire après le départ surprise de King Street fin avril, les Girondins attendaient l’examen des offres des repreneurs potentiels. Dans un communiqué, publié ce jeudi, le club a pourtant annoncé qu’aucun des trois candidats déclarés ne présentait de « garanties suffisantes sur leur capacité de financement » pour mener à bien le projet.
Lopez et Rigo ont fusionné
En l’état, il n’y aurait donc pas d’offre capable d’ »assumer les besoins opérationnels du Club et satisfaire aux exigences posées par la DNCG« . Les premiers dossiers avaient été présentés lundi à la banque Rothschild, mandatée pour s’occuper de la cession du club. Un « nouveau délai » a été accordé pour que les repreneurs puissent présenter une « offre améliorée ». « Si le club a bien pris connaissance des déclarations des différents candidats dans la presse, il tient néanmoins à préciser qu’aucune nouvelle offre de reprise ferme et financée n’a pour le moment été transmise par ces candidats », est-il précisé dans le communiqué.
Initialement, ce sont quatre dossiers qui étaient pressentis pour les candidatures à la reprise du club, mais ce nombre a été réduit à trois après le retrait de l’homme d’affaires Nicolas Hoang. Gérard Lopez (propriétaire du LOSC entre janvier 2017 et décembre 2020) et le duo Pascal Rigo/Stéphane Martin (ancien président bordelais entre 2017 et 2018) devaient présenter des offres de reprise séparées mais ils ont finalement fait fusionner leurs offres ce jeudi.
Quillot candidat
« Les discussions que nous avons entamées il y a quelques jours nous ont permis de constater de fortes convergences entre nos projets. […] Nous avons donc décidé d’unir nos efforts dans la recherche d’une solution rapide et pérenne pour l’avenir des Girondins de Bordeaux« , ont-ils expliqué dans un communiqué. Le nouveau délai devrait leur permettre d’affiner leur offre commune.
Ce projet serait soutenu par un fonds prêteur américain. Le deuxième projet candidat est incarné par Didier Quillot, l’ancien directeur général de la LFP. En juin, il avait été pris pour cible par des banderoles des Ultramarines, qui lui reprochaient sa mauvaise gestion des droits TV du championnat.
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