Didier Quillot, l’ancien directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP), est associé à des investisseurs français et anglo-saxons pour le rachat des Girondins de Bordeaux.
Le processus de vente des Girondins de Bordeaux, ouvert depuis le désengagement de King Street, a connu une forte accélération ces dernières semaines. Plusieurs projets de reprise ont ainsi été déposés avant la date-limite fixée à lundi dernier. Plusieurs dossiers sont sur la table. Didier Quillot, ancien directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP), qui a quitté ses fonctions au mois d’octobre, a bien déposé une lettre d’intention et fait une offre auprès de la banque Rothschild pour racheter les Girondins.
L’offre de Quillot jugée « très sérieuse »
Originaire du Sud-Ouest, l’ancien patron d’Orange a été sponsor des Girondins de Bordeaux pendant plusieurs saisons dans les années 2000, et il est toujours resté proche du club. Selon nos informations, Didier Quillot s’appuie sur un panel d’investisseurs français et anglo-saxons. L’ancien membre de la commission des compétitions de l’UEFA souhaite éviter le redressement judiciaire pour garantir l’avenir sportif du club. Son dossier serait jugé « très sérieux », et les négociations se poursuivent. Son projet sportif aurait une approche très locale avec la volonté de s’appuyer sur d’anciens joueurs du club.
Parallèlement à la lettre d’intention déposée par Didier Quillot, deux candidats locaux – Pascal Rigo et Bruno Fiévet – ont candidaté à la reprise du club, alors qu’un projet piloté par John Williams, ancien directeur sportif d’Amiens, a également fait part de son intérêt. Les dossiers retenus par Rothschild pourront accéder à l’ensemble des données financières du club avant de se positionner définitivement après analyse de tous ces documents.
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