Il aurait sans doute préféré, ce jour-là, enflammer les rues de Buenos Aires. Mais c’est bien au stade Santiago-Bernabeu de Madrid que Dario Benedetto a mis le feu ce 9 décembre dernier, en finale retour de Copa Libertadores. Il faut dire que le contexte était incandescent, avec la délocalisation du Superclasico entre Boca Juniors et River Plate, après de graves incidents au stade Monumental (2-2 au match aller).

Juste avant la pause, dans la capitale espagnole, Casco centre en retrait mais aucun de ses coéquipiers de River n’est là pour reprendre et tenter sa chance. Pavon récupère le ballon, combine avec un joueur qui sert Nahitan Nández. Lequel adresse une sublime passe de 40 mètres en profondeur à Dario Benedetto, parti dans le dos de la défense adverse. 

Une célébration mythique

Un dribble pour éliminer un joueur et repiquer dans l’axe, à pleine vitesse, avant d’ajuster Armani du pied droit. 43e minute, ouverture du score de Boca Juniors. Et la célébration de l’attaquant, les yeux pratiquement révulsés et la langue tirée, est presque encore plus mythique que son but. Une réalisation qui ne suffira pas. Car c’est bien River Plate qui remportera la Copa Libertadores, après prolongation (3-1, 2-2 à l’aller). 

Tout Dario Benedetto est là: le sens du placement, l’instinct du buteur, la vitesse et le sang froid au moment de conclure. Le caractère aussi, celui que les dirigeants de l’OM pensent capable d’enflammer le Vélodrome. Pour l’instant, le club phocéen n’a pas formulé d’offre. Rien n’est donc encore fait. Mais la presse argentine envoie presque déjà le joueur sur la Canebière. Comme un pyromane prêt à mettre le feu à un club en quête d’une sortie de crise.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/boca-quand-benedetto-cible-de-l-om-a-mis-le-feu-a-la-finale-de-copa-libertadores-1723657.html

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