Carlos Tevez n’aurait dû passer que trois secondes sur le terrain, dimanche lors du match entre Boca Juniors et Talleres, sommet du groupe D du championnat argentin de football. Aussitôt après le coup d’envoi donné par ses adversaires, l’ancien joueur de la Juventus a commis une énorme faute sur l’attaquant, Tomás Pochettino, bien après que ce dernier ait lâché le ballon en direction d’un de ses coéquipiers. 
Le capitaine des Xeineize a écrasé sa semelle sur le mollet droit de Pochettino, qui a bien failli se tordre le genou sur cette action. L’arbitre de la rencontre, German Delfino, s’es montré très clément en n’infligeant qu’un carton jaune pour une faute qui valait le rouge, sans contestation. L’homme en noir s’est peut-être montré indulgent en ne souhaitant acter une expulsion si précoce.
Tevez impliqué dans une autre action polémique la semaine dernière
Tevez s’est excusé auprès de celui qui était encore récemment son coéquipier à Boca Juniors. Pochettino a en effet être formé au club avant d’être transféré à Talleres en 2019. Si Tevez n’a pas été expulsé, sa présence n’a pas suffi à éviter la défaite de son équipe (0-1), qui a finalement terminé la rencontre à neuf après les deux exclusions d’Agustin Obando et Carlos Izquierdoz dans les arrêts de jeu.
La semaine dernière, Tevez s’était déjà retrouvé au coeur de la polémique après un duel violent avec le gardien de Newell’s, Alan Aguerre, victime d’une luxation du coude et qui sera éloigné des terrains jusqu’en 2021. A l’issue de la rencontre, Tevez a expliqué ses difficultés du moment par la grande peine que lui procure l’état de santé fragile de son père, qui se remet difficilement du coronavirus.
Très affecté par l’état de santé de son père
« C’est très dur, a-t-il expliqué sur ESPN. J’ai des sensations très compliquées. Pendant un moment, je vais bien mais, à la mi-temps je pleure parfois. Ce sont des moments difficiles. Je ne peux pas l’expliquer. Ce sont des moments qu’on ne peut pas expliquer. »
Il a remercié les fans qui ont posté un drapeau en son honneur dans une tribune du stade. « Cela remplit aussi mon âme, explique-t-il. Ce sont eux qui me soutiennent, ceux qui le sont. Vous entrez sur le terrain, vous voyez le drapeau. Vous bombez le torse, la vie continue. Je suis debout, comme ma famille. Ce n’est pas facile. Je vais rendre visite à mon père et ensuite je dois partir pour jouer au football. L’important est que je sois fort. Merci aux gens de Boca et à ma famille. Si c’était un moment dont je ne profitais pas, je serais sûrement chez moi. »
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