« Huis clos ». Les médias qui suivent l’actualité de l’équipe de France ont entendu cette rengaine à de nombreuses reprises lors de cette Coupe du monde. Depuis le début de la compétition, les contacts avec l’encadrement français ne se font que par le biais des conférences de presse de veille de match et en après-match. Pas plus. La communication tricolore a été cadenassée et les Bleues sont dans une bulle, à quelques jours de leur huitième de finale face à un adversaire qu’elles ne connaissent encore pas.
Les journalistes à la recherche du bon terrain d’entraînement
Ce jeudi, notamment, le programme officiel de l’équipe de France indiquait encore une fois la mention « huis clos ». Sans plus d’information. Ni le lieu, ni le contenu des séances. Les journalistes ont donc écumé les adresses de terrains d’entraînement labellisés FIFA pendant une partie de la matinée. Le jeu du chat et de la souris. Jusqu’à trouver le bon stade.
Depuis le retour à Clairefontaine fin mai pendant la préparation, les entraînements ouverts en intégralité aux médias ont été très peu nombreux. Et à chaque fois, cet entraînement était également ouvert au public. Lors des autres entraînements, 15 minutes seulement étaient ouvertes pour les médias en début de séance.
Quand les policiers font la chasse aux journalistes
A Cesson-Sévigné, à la veille du match Nigeria-France (0-1) dimanche 15 juin, cette opposition a franchi un nouveau cap. À la fin des 15 minutes autorisées, comme à l’accoutumée, les journalistes ont quitté le terrain et ont ensuite été priés de quitter également le parking media sous peine de voir leur voiture partir en fourrière. Des policiers se sont alors mis à courir autour du stade après avoir cru voir des journalistes tentant d’espionner la séance. Ce dispositif avait été mis en place en réaction à un huis clos déjoué à Mandelieu quelques jours plus tôt avant France-Norvège (2-1).
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