Il est souvent présenté comme un monomaniaque, un homme qui ne vit que par, et pour, le football. Pourtant, Marcelo Bielsa a une autre passion dans la vie: le cinéma. Dans une biographie du coach argentin tout juste publiée (The Quality of Madness: A Life of Marcelo Bielsa), le journaliste anglais Tim Rich se penche en partie sur cette thématique. Et raconte notamment la relation d’El Loco avec le réalisateur chilien Luis Vera.
A la fin des années 2000, lorsqu’il était sélectionneur du Chili, Bielsa avait contacté le cinéaste et demandé à le rencontrer après avoir vu trois fois dans la même journée son film Fiestapatria. L’occasion pour l’actuel coach de Leeds de faire une confession. « Il m’a dit que s’il n’était pas devenu coach, il aurait aimé être réalisateur de films, même s’il doutait d’avoir le talent pour cela », raconte Vera dans la biographie.
« Sa vision du jeu est la même que sa vision de la vie »
Selon cet ex-opposant à Pinochet, Bielsa a d’ailleurs apporté, sans le vouloir, une touche de septième art dans le milieu du ballon rond. « Dans un monde du football manipulé par les intérêts commerciaux, Marcelo représente une éthique ‘romantique’, estime Vera. Il est plus qu’un entraîneur de foot parce que sa vision du jeu est la même que sa vision de la vie. Il perçoit le monde comme un réalisateur. »
Une chose est sûre, l’Argentin est un véritable cinéphile, qui aurait raconté au réalisateur espagnol David Trueba (un proche de Guardiola) pouvoir regarder au moins deux films par jour lorsqu’il ne travaille pas.
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