Karim Benzema, attaquant du Real Madrid, est revenu sur la fameuse génération 1987, son année de naissance comme celle d’Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez ou Samir Nasri qui ont laissé un goût d’inachevé au regard de leur potentiel.

De la génération 1987, Karim Benzema est certainement celui qui a le mieux réussi (même si Blaise Matuidi, né la même année, est champion du monde). De retour en équipe de France, l’attaquant du Real Madrid se souvient pourtant de l’incroyable vivier de joueurs nés cette année-là à l’instar d’Hatem Ben Arfa, avec qui il a commencé à Lyon, Samir Nasri ou Jérémy Ménez. Mais ces trois-là, lancés très tôt au plus haut niveau, ont vécu une carrière accidentée qui laisse un goût d’inachevé au regard de leur énorme potentiel. Pour Benzema, cela s’est certainement joué dans la tête.

« Au début, que ce soit Ben Arfa, Ménez, Nasri… ils étaient tellement talentueux, se souvient-il dans une interview accordée à beIN Sports. Moi, je suis arrivé un peu plus tard, moins exposé au monde du foot. Je pense que moi, le talent, je l’ai eu petit mais j’ai travaillé, pour arriver à un moment où aujourd’hui j’ai fait ce que j’ai fait. »

« Eux, ils ont eu des moments difficiles dans leur carrière, poursuit-il. Ce qui leur a manqué, c’est un tout petit peu de mental. Si on prend leur carrière, ils ont gagné des championnats, ils ont joué des grands matchs aussi, mais au final, c’est dur de rester pendant 10-12-14 ans au très haut niveau. C’était de très très très bons joueurs. »

L’Euro 2012, symbole de l’échec des stars de 1987 en Bleus

Les quatre « stars » de la génération 1987 ont disputé une seule compétition ensemble en équipe de France. C’était lors de l’Euro 2012 achevé par une défaite en quarts de finale face à l’Espagne. A l’issue de la compétition, la Fédération française de football avait décidé de ne pas verser les primes à Ben Arfa, Nasri et Ménez (ainsi que M’Vila) en raison de leur comportement en marge ou pendant les matchs.

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Nasri avait même écopé de trois matchs de suspensions pour des insultes à la presse et Ménez avait pris un match pour avoir insulté l’arbitre et avoir repoussé son capitaine Hugo Lloris. Karim Benzema, titularisé lors des quatre matchs par Laurent Blanc, le sélectionneur, avait délivré deux passes décisives face à l’Ukraine (2-0).

https://rmcsport.bfmtv.com/football/equipe-de-france/benzema-pointe-le-manque-de-mental-de-la-generation-87_AV-202106010015.html

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