Mercredi, dans les tribunes du stade Alfredo Di Stefano, a donné de la voix. Le joueur du Real Madrid n’a pas ménagé ses efforts pour encourager ses partenaires. En vain. Les joueurs de Zinédine Zidane sont tombés d’entrée en Ligue des champions face au Chakhtior Donetsk (2-3). Un revers qui fait tâche quatre jours après celui concédé face à Cadix (0-1), toujours à domicile. Une défaite qui fragilise surtout la position de Zizou sur le banc des Merengue. Alors que le coach français jouera très très gros samedi lors du Clasico face au Barça au Camp Nou (il aurait deux matchs pour sauver sa tête), l’incertitude plane toujours quant au retour de Sergio Ramos, blessé au genou gauche le week-end passé face à Cadix. Sera-t-il rétabli à temps pour le sommet de la 7eme journée de Liga ?
Le Real sans Ramos en C1 : 8 matchs, 7 défaites
Du côté du Real et plus particulièrement de Zidane, on croise les doigts pour que le défenseur espagnol soit remis sur pied. Car c’est peu dire que son absence se fait cruellement sentir. Sans son talent, son assurance, sa rage de vaincre et son vice, le Real déjoue. Et déchante. Même Raphaël Varane n’est pas le même joueur quand il n’est pas associé au capitaine madrilène. Ce fut déjà le cas lors de son naufrage à l’occasion du 8eme de finale retour de Ligue des champions face à Manchester City cet été. Mercredi, le champion du monde aux 68 sélections était associé à Eder Militao. Il n’a été que l’ombre de lui-même, marquant même un but contre son camp. Sergio Ramos, lui, manquait le 8eme match de sa carrière en Ligue des champions. Bilan sans lui, sept défaites.
L’avenir de Zizou sur ses épaules
« C’est le capitaine, il manquera toujours à l’équipe, mais on a aussi d’autres défenseurs de niveau mondial prêts à jouer, tempérait Thibaut Courtois avant la défaite face au Chakhtor. Si le capitaine ne peut pas jouer, j’ai pleinement confiance en les autres joueurs aussi. » A la veille du Clasico, pas sûr que le portier belge soit aussi serein. Sergio Ramos, en tout cas, fait tout pour être présent face à Lionel Messi. Le Merengue s’est même parfois entraîné seul au centre d’entraînement. A 34 ans, le premier soldat de Zizou n’a jamais semblé aussi indispensable qu’aujourd’hui. En fin de contrat à l’issue de la saison, il a sur ses épaules l’avenir d’un entraîneur qu’il a soutenu bec et ongles il y a un an alors que le club piquait déjà sa crise. On sait comment tout ça a fini….
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