En mars, un groupe de travail a été formé par sept sénateurs (Jean-Jacques Lozach, Céline Boulay-Espéronnier, Nicole Duranton, Mireille Jouve, Antoine Karam, Claude Kern et Michel Savin) afin d’assurer le suivi de la crise sanitaire dans le monde du sport et réfléchir à des solutions permettant d’accompagner sa relance économique.

Il a présenté ses conclusions. Présidé par Jean-Jacques Lozach, sénateur de la Creuse, il propose notamment la création d’un crédit d’impôt « dédié aux annonceurs dans le sport », un assouplissement de la loi Evin qui régule la consommation d’alcool dans les stades, la création d’un « pass sport » pour encourager les 14-20 ans à pratiquer un sport en club ou encore la mobilisation de moyens « en faveur du sport professionnel féminin afin de permettre aux clubs de mieux valoriser leurs infrastructures ».

Au-delà de ces propositions, le groupe de travail Covid-19 « Sport » revient sur l’arrêt de la saison de Ligue 1 officialisé le 30 avril dernier par le conseil d’administration de la Ligue de football professionnel. Ce CA avait suivi les recommandations du bureau de la Ligue, l’avis du président de la FFF Noël Le Graët et les consignes gouvernementales.

Deux jours plus tôt, le Premier ministre Edouard Philippe avait effectivement confirmé l’arrêt de la saison pour les sports professionnels. Dans son rapport, le groupe de travail du Sénat explique s’être interrogé sur les conditions de cet arrêt de la Ligue 1.

Kita et Caïazzo consultés

« Le président du FC Nantes, Waldemar Kita, a indiqué au groupe de travail que jusqu’à la veille de l’annonce de la décision du gouvernement, les clubs travaillaient encore avec des médecins à l’élaboration d’un protocole de reprise des compétitions », souligne le rapport.

Le groupe de travail a également consulté Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de Saint-Etienne et président du syndicat Première Ligue, le syndicat principal des clubs de Ligue 1. Ce dernier a indiqué que « tous les présidents de clubs avaient été surpris par l’annonce du Premier ministre » car ils étaient « dans l’idée de reprendre les matchs ».

« Nous n’avons pas été associés à cette décision », a affirmé Caïazzo, précisant que cette décision « relevait de l’autorité du président de la FFF et du pouvoir de police générale du Premier ministre ». En s’appuyant sur ces précisions, le groupe de travail dresse cette conclusion: « Il n’y a donc eu aucune concertation ni accord des clubs pour mettre un terme prématuré à la saison 2019/2020. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/aucune-concertation-ni-accord-des-clubs-les-conclusions-des-senateurs-sur-l-arret-de-la-ligue-1-1935663.html

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