Avec une passe décisive et un but de Kylian Mbappé, le PSG s’est imposé 2-0 face à l’AS Monaco, ce mercredi soir dans un Stade de France à huis clos.

L’affiche était alléchante sur le papier, mais la réalité a été tout autre. Cela n’a pas empêché le Paris Saint-Germain de remporter la Coupe de France pour la 14e fois de son histoire, en s’imposant en finale 2-0 face à l’AS Monaco, ce mercredi soir au Stade de France.

Le club de la capitale, sans Neymar ni Presnel Kimpembe (suspendus), conserve donc son trophée après sa victoire l’an dernier contre l’AS Saint-Étienne. Il s’agit aussi du deuxième titre de la saison pour Mauricio Pochettino et ses hommes, après le Trophée des champions obtenu en début d’année. Ce qui pourrait bien devenir une consolation, s’ils ne parvenaient pas à finir champions de Ligue 1 au terme de la semaine.

On ne saura jamais si l’enthousiasme d’un millier de spectateurs aurait donné de l’énergie aux acteurs, ou s’il valait mieux tout compte fait qu’ils soient épargnés de ce triste spectacle. Sous les yeux d’Emmanuel Macron et de Didier Deschamps, aucune des deux équipes n’a su rendre le match divertissant. Peut-être était-il difficile pour les joueurs de se lancer à corps perdu dans cette bataille, à quatre jours de la palpitante fin de saison en Ligue 1. Car dimanche, le PSG a encore la possibilité d’aller subtiliser le titre, et l’ASM a une qualification pour la Ligue des champions à sécuriser. De surcroît, à un moins d’un mois de l’Euro, les sélectionnés jouaient sans aucun doute avec le spectre du forfait sur blessure.

L’erreur cruelle de Disasi

Il n’était donc pas surprenant que le match bascule d’abord sur un détail, en l’occurrence une étouderie d’Axel Disasi. À l’entrée de la surface, le défenseur monégasque de 23 ans a malencontreusement rendu le ballon à Kylian Mbappé, lequel n’a eu aucun mal à offrir l’ouverture du score à Mauro Icardi (23e).

Globalement discret face à son club formateur sur l’ensemble de la rencontre, en plus de ne pas être aidé par les carences dans le jeu parisien sans doute causée par les absences de Neymar et de Marco Verratti, le champion du monde français a scellé le succès parisien avec un petit ballon piqué (81e). Son 41e but de la saison a même failli arriver quelques secondes plus tôt, s’il n’avait pas été contrarié par la barre transversale sur une superbe inspiration lointaine (80e).

Le plan de Kovac n’a pas fonctionné

Vainqueur des deux confrontations en championnat, l’AS Monaco a trop longtemps été passif face à la roronnante maîtrise parisienne. Le bilan statistique de la première période est cinglant: 35% de possession, aucun tir cadré. Ce qui a poussé l’entraîneur croate Niko Kovac à revoir ses plans à la pause, en sortant son cinquième défenseur (Ruben Aguilar) pour ajouter un atout offensif (Krépin Diatta). L’ajustement a eu son petit effet, avec une équipe princière un peu plus entreprenante.

Mais les occasions n’ont pas été au rendez-vous. Gelson Martins a eu le mérite de faire trembler le cadre de Keylor Navas, avec un centre-tir chanceux (69e), et Wissam Ben Yedder a testé le gardien costaricien sur une action hors-jeu (51e). Insuffisant pour détrôner le club le plus titré de la compétition, qui disputait sa septième finale consécutive.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-de-france/coupe-de-france-au-bout-de-l-ennui-le-psg-remporte-la-finale-face-a-l-as-monaco_AN-202105190599.html

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