C’était il y a trois ans sur la pelouse du stade Geffroy-Guichard. En état de grâce, Hatem Ben Arfa réalisait une performance magique avec Nice, vainqueur des Verts 4-1. Ce dimanche, pour son retour dans le Chaudron avec le maillot du Stade Rennais, le poids des années (31 pour l’intéressé) et la saison blanche au PSG se sont bien faits sentir. Si l’attaquant n’a rien perdu de sa classe balle au pied, ses éclairs de génie se sont faits plus rares. Il y en eut un, de toute beauté, en première période lorsqu’il mystifia plein axe deux défenseurs stéphanois (oh le petit pont sur Subotic!) avant de butter sur Stéphane Ruffier.
Une ligne de stats insuffisante
Il y eut aussi ce rush à l’origine d’un penalty qu’il décida de tirer… sur le poteau. Dur pour HBA, victime de crampes quelques instants plus tard alors qu’on son équipe tenait un bon match nul (1-1 score final). C’est même Wahbi Khazri, buteur pour les Verts, qui l’aidera à soulager ses douleurs dans son propre camp alors que ses partenaires étaient à l’attaque. Une scène cocasse qui a fait sourire le Tunisien mais pas du tout son banc ni les supporters.
Ces crampes seront de celles de trop Ben Arfa, remplacé et « au bout de sa vie » au vu de ses grimaces en rejoignant le banc (71e). Il restera de sa sortie dans le Chaudron une ligne stats encore très loin des attentes placées en lui en Bretagne (49 ballons, 6 gagnés, 16 perdus, 5 tirs dont 2 cadrés).
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