Il y a passé plus de deux décennies. Vingt-deux ans, précisément. Une éternité dans le monde du foot de haut niveau. De 1996 à 2018, Arsène Wenger a entraîné l’équipe d’Arsenal avec des hauts, des bas et une passion inébranlable. Le temps de remporter trois titres de champion, sept Coupe d’Angleterre et sept Community Shield. Sans oublier une finale de Ligue des champions perdue en 2006 face au FC Barcelone de Ronaldinho. Une folle aventure, d’Highbury à l’Emirates Stadium, qui l’a vu couver de nombreuses stars du ballon rond. De Thierry Henry à Dennis Bergkamp, en passant par Parick Vieira, Nicolas Anelka ou Robin van Persie.
Deux ans et demi après son départ, le coach alsacien reste un observateur avisé de son ancienne équipe. Avec le cœur rouge et blanc. Et forcément un peu de peine cette saison, à l’heure où les joueurs de Mikel Arteta pointent seulement à la 11e place du classement en Premier League. Mais il n’entend pas pour autant revenir chez les Gunners, comme il l’a confié ce lundi sur BFM Business. A ses yeux, la page semble définitivement tournée.
« Il ne faut pas faire deux fois la même chose »
En duplex du siège de la Fifa, pour laquelle il est en charge du développement du football mondial, le technicien de 71 ans a balayé l’idée d’un come-back au sein du club londonien.
« Je reste supporter d’Arsenal. C’est le club de mon cœur. J‘y ai travaillé pendant 22 ans. J’espère que la souffrance (du mauvais début de saison, ndlr) est épisodique. Je continuerai à les soutenir dans tous les cas, a-t-il expliqué. Ça a été un amour de ma vie. Il ne faut pas faire deux fois la même chose. Aujourd’hui, je suis actif pour partager ce que j’ai appris dans ma vie et donne une chance à tous les enfants dans le monde. Parce qu’il y a un gouffre entre la situation en Europe et dans le reste du monde à ce niveau-là »
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