« Oui, la finale est dans ma tête. Jouer devant ma famille, une finale, ça ne peut arriver qu’une fois », confiait-il il y a un mois en conférence de presse. Il n’est plus qu’à 90 minutes, voire un peu plus, de réaliser son rêve. Désormais à Arsenal, Alexandre Lacazette retrouvera son Parc OL, celui qu’il s’était lui-même chargé de baptiser un soir de janvier 2016 en marquant face à Troyes, en cas de qualification ce jeudi soir pour la finale de la Ligue Europa. Pour cela, les Gunners devront venir à bout de l’Atlético Madrid, qu’ils ne sont pas parvenus à battre lors du match aller (1-1) à l’Emirates Stadium. Lacazette avait pourtant fait le plus dur en ouvrant le score, confirmant son excellente période actuelle.
Plus globalement, à l’heure de dresser un premier bilan, l’international français peut se satisfaire de sa première saison réalisée à Arsenal. Arrivé l’été dernier pour un transfert avoisinant les 60 millions d’euros, Lacazette en est à 13 buts inscrits en Premier League pour 30 apparitions. S’il est loin des 31 pions claqués par Mohamed Salah avec les Reds, il fait pour l’instant mieux que Gabriel Jesus (12 buts), Alvaro Morata (11) ou encore Alexis Sanchez (9). Il faut aussi ajouter à son bilan 3 passes décisives en championnat et 3 réalisations en Ligue Europa. Des statistiques plus que correctes pour un joueur dont les premiers automatismes créés avec ses nouveaux coéquipiers ont été bousculés dès le mercato hivernal.
Six buts sur ses six derniers matchs
Il lui a fallu apprendre à combiner avec Pierre-Emerick Aubameyang et Henrik Mkhitaryan, après avoir travaillé pendant ses premiers mois au club son entente avec Alexis Sanchez et Olivier Giroud. Des changements qui sont intervenus dans une période qui était par ailleurs compliquée pour Lacazette, alors en panne d’efficacité. Entre décembre et février, il a connu une traversée du désert sur le plan comptable avec seulement un petit but inscrit toutes compétitions confondues. De quoi quelque peu inquiéter les supporters des Gunners, qui l’avaient vu réussir ses débuts en plantant après seulement deux minutes de jeu, contre Leicester, lors de son premier match en Premier League.
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Mobile, capable de proposer des solutions dans la profondeur et d’aller se frotter aux plus rugueuses défenses du Royaume, Lacazette avait rapidement su s’adapter à son nouvel environnement. Avant de connaître une baisse de forme, qui a poussé Arsène Wenger à l’envoyer faire un tour sur le banc. Pas épargné par les critiques des consultants outre-Manche – Tony Cascarino disait de lui en janvier qu’il n’avait « pas faim » et qu’il ne savait pas « braquer le but adverse » – il lui a fallu ensuite digérer un passage à l’infirmerie après une blessure au genou gauche survenue début février. Pas de quoi, toutefois, abattre l’attaquant français, revenu en pleine bourre. Une fois remis sur pied début avril, il a fait trembler les filets dès son retour face à Stoke.
Depuis, il compile 6 buts sur ses 6 derniers matchs disputés, au point parfois de contraindre Aubameyang à un rôle de remplaçant. Et peut logiquement prétendre à une place dans les 23 de Didier Deschamps pour le Mondial en Russie.
VIDEO – Décryptage de la méthode Garcia qui cartonne à Marseille
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