Surprise est le maître-mot de cette veille de demi-finale Angleterre-Etats-Unis. La première est intervenue en arrivant ce lundi matin à la conférence de presse des États-Unis. La gardienne Christen Press et l’attaquante Alyssa Naeher avaient rendez-vous avec les médias dans un lieu totalement inédit, puisque c’est l’un des courts de tennis intérieur de l’hôtel Lyon Métropole qui a accueilli la rencontre… Des courts où il faisait d’ailleurs particulièrement chaud. La raison à tout cela? L’hôtel a déjà été privatisé par les Suédoises. Les salles de réunion et auditorium n’ont pas échappé à la règle.
Une conférence de presse… sur un court de tennis
Les Américaines se sont donc contentées d’une annexe sans salle dédiée à l’organisation d’une conférence de presse. Le rendez-vous du jour avec les médias a été organisé tard dimanche soir et c’est le seul endroit qu’a trouvé la direction de l’hôtel pour l’organiser. Petite consolation: si les Américaines battent les Anglaises mardi au Groupama Stadium (21h), elles prendront leurs quartiers à l’hôtel au Mariott Cité Internationale. Un hôtel où réside déjà l’Angleterre et qui avait déjà créé la polémique entre les deux sélections dimanche. Le staff américain avait visité le lieu en prévision de la finale, alors que les Anglaises se préparaient déjà sur le site.
Un moment perturbant pour la sélection des Three Lions de Phil Neville. « Ce n’est pas vraiment le protocole habituel. Je ne voudrais pas que mon équipe fasse cela », avait tancé l’ancien Mancunien. Son homologue Jill Ellis n’est pas d’accord. « Tout le monde fait ça (…) ça n’a rien à voir avec de l’arrogance, c’est simplement de la préparation et de l’anticipation pour le staff. »
DR – Conf’ 1 
DR – Conf’
Des espions présumés arrêtés par la gendarmerie
La suite de la journée des deux sélections n’est pas moins improbable. Deux espions ont ainsi été aperçus aux alentours du stade de Limonest lors du quart d’heure d’entraînement des joueuses anglaises ouvert aux médias. « Spy guy » (espion, ndlr), a-t-on entendu crier dans le stade. L’un d’eux avec un polo bleu était perché dans la colline surplombant le stade avec ce qui semblait être une caméra à la main.
L’un des deux hommes a été attrapé par la gendarmerie. Une gendarmerie prévenue par la manager de l’équipe et qui est partie à la recherche du second observateur à la fin du quart d’heure d’ouverture. Une histoire qui n’est pas sans rappeler les déboires de Marcelo Bielsa à Leeds cette saison. Et qui, à un jour du choc, a déjà largement fait monter la température.
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