Passé par Marseille, Nice ou encore Lille, l’ex-défenseur argentin Renato Civelli a décidé de prendre sa retraite à 37 ans. Il a déjà préparé son après-carrière en ouvrant des boulangeries.
Les suiveurs de la Ligue 1 se souviennent de lui comme d’un défenseur rugueux, un stoppeur à l’ancienne, un véritable patron sur et en-dehors du terrain. Passé notamment par Marseille, Nice et Lille, l’Argentin Renato Civelli a décidé de raccrocher les crampons à 37 ans, après une dernière pige dans son pays, à Huracan. Avec le sentiment du devoir accompli, sans regrets.
« Cela fait 18 ans de professionnalisme. J’aurais pu continuer six mois ou un an, je me sens bien physiquement, je ne rate pas un entraînement depuis des années, mais c’était le moment. La réflexion est entamée depuis le début de l’année. Je n’ai jamais été un joueur de très haut niveau mais sur la fin, je jouais des matchs avec moins d’intensité, sans public, je perdais plus souvent. Cela ne m’allait plus », raconte-t-il dans un entretien donné à Nice-Matin.
Il a ouvert plusieurs boulangeries
Formé à Banfield, il s’était envolé pour l’Europe en 2006, direction l’OM, où il avait vécu un passage mitigé. Après son retour en Argentine, Nice l’avait convaincu de revenir en Ligue 1 en 2010. Taulier de la défense des Aiglons pendant trois années, il avait ensuite filé en Turquie, à Bursaspor, avant de signer à Lille en 2015. Un club qu’il avait quitté deux ans plus tard pour rentrer à Banfield. Au total, Civelli c’est 207 matchs de Ligue 1 au compteur (et 20 buts), dont 131 avec Nice. Son après-carrière pourrait d’ailleurs être liée à la nouvelle équipe de Christophe Galtier. « J’avais parlé avec Julien (Fournier) de la possibilité de travailler pour le club en tant que scout en Amérique du Sud. Cela pourrait me plaire et me permettre de me rapprocher de Nice. J’avais la possibilité d’intégrer une structure d’agents, mais je n’ai pas envie d’être vendeur, d’aller taper à la porte. Cela n’a jamais été mon truc », explique-t-il à Nice-Matin.
En attendant un éventuel job de recruteur, c’est dans un tout autre domaine qu’il a entamé une reconversion. « Je me suis préparé depuis un moment à l’après-carrière. J’ai plusieurs boulangeries à Buenos Aires, on va en ouvrir deux autres prochainement. Ce sont de beaux challenges. Je me suis toujours intéressé à un tas de choses. Je n’ai jamais cru que j’étais le meilleur, mon ego m’a aidé, mais il n’était pas surdimensionné. L’après football ne me fait pas peur. Il y a de très belles choses à vivre. »
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