Personne, ou presque, ne la pensait capable d’un tel exploit. Mais la Roma l’a quand même fait. Mardi soir, pour la première fois depuis 1984, la Louve a composté son billet pour le dernier carré de la Ligue des champions en renversant le Barça en quart de finale retour. Battus 4-1 en Catalogne, ils sont parvenus à écraser Lionel Messi au Stadio Olimpico. Une victoire qui doit évidemment beaucoup aux joueurs, qui ont su se sublimer devant leur public, mais également à leur entraîneur Eusebio Di Francesco, qui n’a jamais cessé de croire en la qualification.
« De la grinta dans le vestiaire »
C’est ce qu’a raconté ce mercredi l’attaquant des Giallorossi Grégoire Defrel, resté en tribunes face au Barça, dans Team Duga sur RMC. « C’était incroyable. Peu de personnes y croyaient. Entre nous, on y croyait un peu, mais pas trop. On voulait faire une bonne prestation. Mais notre entraîneur nous a toujours dit d’y croire. Il y avait de la grinta dans le vestiaire avant le match. Ça se sentait qu’on allait faire un bon match. Et toute l’équipe l’a démontré sur le terrain », a expliqué Defrel, qui a accepté de raconter les coulisses de l’exploit romain.
« L’entraîneur a été bon sur la tactique. On a changé (par rapport au match aller), on s’est mis en 3-4-3. Il nous a demandé d’être agressifs. Il a aussi fait un bon discours avant le match. Et il nous a montré une vidéo pour qu’on soit à fond. Et je crois que ça a marché. Il nous a montré le discours d’Al Pacino qui dure 4 minutes, on a tous regardé ça dans le car. Il l’a mis en anglais et en italien », a expliqué Defrel, qui a donc eu droit avec ses coéquipiers au mythique discours d’Al Pacino prononcé dans le film « L’enfer du dimanche » d’Oliver Stone.
« On peut rêver d’aller jusqu’au bout »
« Il y a aussi eu des discours de De Rossi et Kolarov. On sentait qu’il y avait quelque chose et ça s’est ressenti sur le terrain », a témoigné le buteur français de 26 ans, arrivé à la Roma l’été dernier après avoir brillé pendant deux saisons à Sassuolo, où il avait justement connu Eusebio Di Francesco. « Il mise beaucoup sur l’agressivité. Il y a eu des hauts et des bas cette année, mais un peu plus de hauts. Je pense qu’il fera une bonne carrière, il le mérite », a poursuivi Defrel, qui est également revenu sur l’après-match.
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« C’était le feu. Il y a des vidéos qui tournent où on voit le président dans une fontaine dans le centre de Rome. En sortant du stade, on a dû attendre un peu pour rentrer chez nous, il y avait beaucoup de monde. C’est la première fois que le stade était plein cette année. C’était beau. On n’a pas encore trop fêté ça parce qu’il y a un derby dimanche (contre la Lazio), qui est aussi important que la Ligue des champions », a-t-il souligné, avant de se montrer ambitieux: « On s’est dit qu’on avait fait quelque chose de dingue. Maintenant, je pense qu’on peut rêver d’aller jusqu’au bout. »
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