18 ans après la génération Sinama-Pongolle et Le Tallec, l’heure semblait pourtant venue. La désillusion n’en est que plus cruelle. L’équipe de France, qui restait sur un carton face à l’Espagne en quart (6-1) et un parcours sans faute, est tombée de haut dans la nuit de jeudi à vendredi, éliminée par le Brésil devant son public (3-2) en demi-finale.
Cruauté du scénario, celui qui a vu les Bleus mener 2-0 après seulement 13 minutes de jeu, après une entame de match canon et des buts d’Arnaud Kalimuendo (7e minute) et Nathanaël Mbuku (13e). 2-0 et puis… plus rien ou presque, face à une Seleçao qui est montée en puissance, au point de prendre les commandes du jeu à partir de la 40e.
Une deuxième période loupée
Le score est resté miraculeusement bloqué. Jusqu’à l’heure de jeu. Porté par un public très bruyant, par moments survolté, les Brésiliens ont entamé leur remontée. Jorge à la 62e, Veron à la 76e et Lazaro d’un bel enchaînement crochet-frappe à la 89e ont sonné le glas des illusions tricolores. La faute à une attaque éreintée et surtout une défense trop passive.
La cruauté jusqu’au bout, le troisième but brésilien ayant été marqué… après un but refusé à l’équipe de France, pour un hors-jeu de Chrislain Matsima. Cruel certes, mais logique compte tenu de la physionomie de la deuxième période. En finale, le Brésil affrontera dimanche le Mexique, qualifié aux tirs au but contre les Pays-Bas (1-1, 4 tab à 3).
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