Il aurait dû faire partie de l’aventure en Russie. S’il avait été à 100% de ses moyens, Kingsley Coman aurait très certainement été sacré champion du monde il y a un an et demi. Mais le dynamiteur du Bayern Munich a été privé de terrain en 2018. La faute à deux opérations de la cheville qui ont freiné son ascension et entamé un peu son moral. Au point de le faire sérieusement douter. « Pendant un petit moment, j’ai eu peur de me blesser à nouveau. C’est une peur qui m’est venue, explique-t-il au Parisien. Oui, je me suis dit que mon corps n’était peut-être pas assez solide. »
Finalement, l’ancien Parisien a retrouvé peu à peu ses sensations. Et même son meilleur niveau. Depuis le début de la saison, il enchaîne les sorties convaincantes en Bundesliga et en Ligue des champions. Avec seize matchs au compteur (trois buts, cinq passes décisives), il est actuellement en grande forme. Didier Deschamps devrait d’ailleurs lui offrir une cinquième titularisation d’affilée avec l’équipe de France, ce jeudi face à la Moldavie (20h45). Un match programmé au Stade de France qui devrait sceller la qualification pour l’Euro 2020.
Un travail spécifique à Munich
Et permettre à Coman de prouver qu’il est bien de retour au plus haut niveau. Malgré cette belle éclaircie, le joueur de 23 ans (21 sélections, 4 buts) reste prudent. Pour se prémunir d’une éventuelle rechute, il a mis en place une routine de travail. « Aujourd’hui, je joue toujours avec un strap, précise-t-il. Et puis, j’ai un ostéopathe français qui vient me voir deux fois par mois à Munich. J’ai eu beaucoup de problèmes du côté gauche, donc je trouvais ça bizarre. Il m’aide sur beaucoup d’aspects et travaille l’ensemble du corps. Cela redonne de la souplesse et de l’élasticité à ma cheville. En plus de tout ça, je fais attention à maintenir mon poids de forme. 75,8 kg ».
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