Benjamin Pavard fêtera sa 26e sélection ce jeudi soir lors du match entre la France et la Moldavie (20h45) comptant pour les qualifications à l’Euro 2020. Un total élevé pour un joueur qui a fait ses débuts il y a seulement deux ans avec les Bleus. Le joueur du Bayern Munich ne veut pas la banaliser et défend son niveau de jeu à un poste où il juge que la concurrence n’est pas si faible que certains le laissent entendre.
« Il y a de la concurrence » à droite
« De la concurrence, il y en a, confie-t-il à L’Equipe. Certaines personnes disent qu’il y a moins de concurrence à droite, mais moi, je ne le vois pas comme ça. Je bosse pour être le plus performant et enchaîner les matches. (…) Après, ce qui me fait parfois rigoler, ce sont les gens qui ne regardent pas mes matches et qui critiquent. (…) La critique, c’est le jeu. Le seul problème que j’ai, c’est avec ceux qui jugent sans regarder les matches. Après, oui, je peux mieux faire, mais je sais aussi que je suis performant. »
L’ancien joueur de Stuttgart s’appuie sur son transfert au Bayern Munich l’été dernier où il est l’un des joueurs les plus utilisés (avec Neuer et Kimmich). Un gage de qualité qui devrait lui permettre, selon lui, d’enlever l’étiquette du joueur ayant construit sa carrière sur un but d’anthologie: sa « frappe de bâtard » face à l’Argentine en 8e de finale de la Coupe du monde 2018.
« Le Bayern ne s’est pas dit: ‘On va signer Pavard, juste pour sa reprise de volée' »
« Certaines personnes pensent que j’ai fait ma carrière sur un but, regrette-t-il. Je ne fais pas ma carrière là-dessus. Si j’ai signé au Bayern Munich, c’est parce qu’ils me suivaient depuis un certain temps et que j’étais performant. Ils ne se sont pas dits: “Bah, on va signer Pavard, juste pour sa reprise de volée.' »
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