Jean-Michel Aulas ne décolère pas. Le président de l’OL a de nouveau dénoncé l’accueil hostile réservé par le public marseillais à son équipe dimanche, avec le caillassage du bus lors de son arrivée au Vélodrome. Il dénonce un « Etat de non-droit » et réitère ses critiques contre l’arbitrage après la défaite de son équipe (2-1).
« C’était une prestation de qualité dans le contexte, a-t-il confié sur beIN Sports. C’était un match spécial pour tout le monde et en particulier pour Marseille. Je déplore qu’on soit arrivé dans une cité de non-droit où tout est possible. Le car a été caillassé alors que l’après-midi sur les réseaux sociaux, il était annoncé qu’il serait caillassé. On appelait même à manifester contre Rudi Garcia mais aussi d’intervenir sur le car. Il a été gravement caillassé. Le délégué qui était à l’intérieur a été très ému, très inquiet. Donc, on ne peut pas imaginer que les joueurs n’aient pas été affectés.
« La première mi-temps était moins bonne, il y avait plus d’intensité du côté de Marseille, poursuit-il. Il faut aussi dire que le match est bouleversé par une mauvaise décision. On siffle penalty contre nous. Il y effectivement main, mais, comme sur l’action précédente, il y a une main indiscutable de Sanson, ce penalty change la direction du match. Pendant cette action, il y a une gifle de Benedetto qui n’est pas sanctionnée. L’arbitre peut ne pas la voir mais le VAR est là pour rectifier les choses. Il y a eu interrogation et je ne suis trop pas d’accord. »
« Au niveau du fair-play, j’ai vu un certain nombre de choses qui n’étaient pas cohérentes avec l’idée qu’on se fait du football de haut-niveau, conclut-il. Marseille a fait un match pour gagner et mis les ingrédients pour cela. On avait une équipe défavorisée sur le plan collectif parce qu’on avait quatre blessés. (…) Je veux retenir la victoire contre Marseille et notre défaite mais surtout le côté combatif de notre équipe en deuxième mi-temps mais aussi la grosse qualité technique parce qu’on a vu des actions qui auraient peut-être permis d’égaliser, voire de gagner. On est déçu mais plus par la manière et l’environnement parce que le football doit se jouer dans un état de non-droit. Là, on est vraiment dans un Etat de non-droit. »
Juninho: « Pas un match fair-play »
Juninho, directeur sportif du club, va dans le même sens que son président. « On passe aussi à travers, a reconnu le Brésilien. On voulait la poursuivre. Cette défaite nous laisse à la traîne au classement. Il faudra être présent après la trêve. Je pense que cela n’a pas été un match fair-play. Il faut que Ligue fasse attention car sinon le football va régresser. »
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