Avant la trêve internationale du mois d’octobre, plusieurs clubs en Europe sont déjà plongés dans des situations de crise. Après la défaite dimanche face à Newcastle (1-0), Manchester United pointe en 12e position de Premier League. Ce n’est guère mieux pour Tottenham, 9e après un nouveau revers samedi face à Brighton (3-0). Quelques mois après sa finale de Ligue des champions, Mauricio Pochettino apparaît plus que jamais sur la sellette comme son homologue Ole Gunnar Solskjær du côté d’Old Trafford.
« Comme je l’ai dit, United est un job de rêve, pour tout manager. J’ai de la confiance, j’ai du courage, et j’ai des idées », résumait ces derniers jours Arsène Wenger, l’historique entraîneur d’Arsenal. A bientôt 70 ans, si le Français ne semble pas une piste prioritaire pour Manchester United, sa pensée résume celle de nombreux managers en Europe, prêts à surgir pour remplacer Solskjær en cours de saison. Un nom revient souvent: celui de Massimiliano Allegri. En pleine année sabbatique, l’ancien de la Juventus est l’une des principales têtes d’affiche sur le marché et a un CV qui parle pour lui pour occuper un poste en Premier League sur ces deux bancs menacés.
Sylvinho, bientôt la fin?
Toujours sans club depuis son limogeage des Red Devils en décembre 2018, José Mourinho attend lui aussi de retrouver un club. « Le football me manque », indiquait le Portugais début août dans une interview. Cet été, quelques folles rumeurs l’envoyaient parfois du côté de l’Olympique Lyonnais. Si Jean-Michel Aulas s’est finalement tourné vers Juninho pour le poste de directeur sportif, amenant par la même occasion Sylvinho, l’OL se trouve aujourd’hui dans une impasse. Après le derby perdu face à Saint-Etienne ce dimanche (1-0), la place du Brésilien est plus que jamais en danger.
Le nouveau projet instauré par l’OL exclura certainement les traditionnelles pistes françaises. L’expérimenté Claudio Ranieri, qui connaît la Ligue 1 et n’a plus de club depuis son dernier passage à l’AS Rome, pourrait être un candidat. Marcelino, qui a remporté la dernière Coupe du Roi avec Valence en Espagne, aurait aussi le profil pour correspondre au projet lyonnais. Après avoir amené son équipe en Ligue des champions, le technicien espagnol a été remercié en septembre pour un conflit avec son président.
A l’AC Milan aussi, c’est la crise
En Italie aussi, il y a des clubs en crise. L’AC Milan n’est que 13e après sept journées. Un mauvais départ qui pousse vers la sortie Marco Giampaolo. Les médias italiens avancent déjà le nom de Luciano Spalletti, l’ancien de l’Inter Milan, pour lui succéder. Cesare Prandelli, l’ancien sélectionneur de l’Italie qui a mené son équipe en finale de l’Euro 2012, est aussi une piste. Ou Rudi Garcia, récemment parti de l’Olympique de Marseille et qui connaît bien l’Italie.
D’autres techniciens attendent aussi de retrouver un club. Depuis son départ du Paris Saint-Germain en 2016, Laurent Blanc est régulièrement cité aux quatre coins de l’Europe. Son ancien joueur Thiago Motta a lui déjà déclaré être capable aussi d’entraîner en Ligue 1 ou ailleurs en dehors du Paris Saint-Germain. A l’image de l’ancien milieu de terrain, d’autres pistes moins médiatisées pourraient aussi apparaître ces prochains jours. Cela a été le cas pour Sylvinho, lancé dans le grand bain à l’OL sans une première expérience en tant que numéro 1.
Le Brésilien pourrait faire les frais de son inexpérience ces prochains jours. « On avait dit qu’on ferait un premier bilan après le match face à Saint-Etienne, ‘Juni’ va devoir réfléchir », lançait déjà Aulas face aux médias ce dimanche après le derby perdu. Réfléchir, lors de ces deux semaines à venir, l’occasion en sera donnée aux Lyonnais mais aussi aux autres grandes équipes européennes en mauvaise posture.
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