« Qu’arrive-t-il à Dario Benedetto? » C’est la question qui était posée fin mai par un article de La Nacion, le plus grand journal d’Argentine. Devenu la priorité de l’Olympique de Marseille, qui a transmis selon nos informations une offre de 13 millions d’euros, l’attaquant argentin de 29 ans n’est manifestement plus à son meilleur niveau avec Boca Juniors depuis plusieurs mois.
Formé en Argentine à l’Arsenal de Sarandi, puis passé par le Mexique Mexique durant trois ans à Tijuana puis au Club America, Dario Benedetto, qui aurait trouvé un accord avec l’OM selon son agent, s’est construit une réputation de goleador grâce à ses belles performances en 2016 et 2017 avec Boca. Ses statistiques sont reluisantes: 35 buts en 42 apparitions, ce qui correspond à une moyenne de 0,83 but par match. Cela lui ouvre les portes de la sélection nationale et lui vaut d’être comparé à Martin Palermo, le meilleur buteur de l’histoire du club de La Boca.
Un avant et un après novembre 2017
Mais ce rendement est de l’histoire ancienne. Tout semble avoir basculé en novembre 2017, lorsqu’il se rompt les ligaments croisés lors d’un match contre le Racing Club. Éloigné des terrains pendant plusieurs mois, il voit la Coupe du monde 2018 en Russie lui échapper.
Depuis son retour à la compétition en août 2018, sa moyenne de buts a drastiquement chuté. En 40 apparitions, il n’a ainsi marqué qu’à dix reprises. Son ratio est ainsi tombé à 0,25, malgré son ouverture du score lors de la finale retour de la Copa Libertadores face à River Plate, et même à 0,20 en ne prenant en compte que les matches de 2019. Sur la fin de la saison écoulée, il ne s’est d’ailleurs pas illustré sur ses sept derniers apparitions officielles.
En délicatesse avec sa cheville droite
Autre indice de sa méforme: La Nacion souligne qu’il était dorénavant assez rare de le voir prendre part à un match complet. De surcroît, sa préparation estivale qu’il réalise actuellement avec Boca Juniors, est perturbée par une douleur au talon d’Achille de la cheville droite. Une gêne qui l’a contraint à rester sur la touche pour les deux premiers matches amicaux du club de Buenos Aires.
Pour son entraîneur Gustavo Alfaro, cité par Olé, ces récentes contre-performances pourraient être liées à l’agitation médiatique autour de lui: « Beaucoup de choses qui arrivent à Pipa se passent dans sa tête. S’il se concentre et retrouve confiance, il démontrera toutes les capacités qu’il a, ce qu’il a déjà fait à Boca ». Une analyse qui peut rassurer les supporters de l’OM.
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