C’est le genre de journée qui vous reste en tête. Que ce soit le match en lui-même, les festivités d’après, mais aussi les heures avant la rencontre. Le 15 juillet 2018 à Moscou, l’équipe de France battait la Croatie (4-2) et remportait sa deuxième Coupe du monde. Un an plus tard, le sélectionneur Didier Deschamps et son adjoint Guy Stéphan évoquent ce moment fort dans une interview croisée au Parisien. En confiant une drôle d’anecdote.

« Le matin de la finale après le petit déjeuner, Didier m’a rasé le crâne, raconte Stéphan. Je n’ai plus beaucoup de cheveux, mais ça pousse quand même un peu. C’est un rituel qui a lieu tous les huit jours quand on est en stage. » Une vieille habitude, effectivement. « Je suis son coiffeur, j’en prends soin, s’amuse Deschamps. Ça ne dure jamais très longtemps. Cette anecdote était un secret entre nous. »

« Il n’y en a pas deux comme lui »

Surtout, elle illustre assez bien la proximité entre les deux techniciens, qui travaillent ensemble depuis une décennie et ont eu le temps de nouer une relation forte. « Guy a l’expérience du très haut niveau, note DD. J’ai une confiance aveugle en lui. On n’a pas le même caractère mais on partage un certain humour décalé. Parfois, on est les seuls à se comprendre. C’est du deuxième, voire du troisième degré. »

De l’humour, donc, et un grand respect mutuel. « J’apprécie sa maîtrise de soi, souffle Stéphan. Ainsi que son sang-froid, je le vois à l’entraînement et sur le banc. Mais j’ai surtout pour lui, même si je ne veux pas le faire rougir, une admiration pour son parcours de joueur, d’entraîneur et de sélectionneur. Je ne suis pas sûr qu’il y en ait deux comme lui dans le monde entier. Et si je devais ajouter une autre qualité qui a été peu soulignée, c’est sa générosité dès qu’une cause le touche. C’est sans doute dû à sa pudeur. »

Et visiblement, l’histoire ne va pas s’arrêter de sitôt. « Il n’y a que si un jour Guy me dit que, pour différentes raisons, il a envie d’arrêter… Ou si je ne suis plus sélectionneur ou entraîneur, je n’y pense pas, mais tout dépendra, confie Deschamps. Mais comme sélectionneur ou entraîneur, il n’y a pas de raisons que nous nous séparions. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/equipe-de-france-quand-deschamps-rasait-le-crane-de-stephan-le-matin-de-la-finale-en-russie-1730940.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.