Quel bilan tirez-vous de votre première saison en Belgique?
« Personnellement, c’est satisfaisant. Le championnat belge est un peu plus physique qu’en France. J’ai fait pas mal de progrès dans ce domaine. Je pense être plus fort dans les duels, dans l’impact. Dans l’enchaînement des matches, le rythme aussi, j’ai progressé. Collectivement, on aurait pu faire mieux. On a perdu en finale de coupe et on a fini cinquième en championnat. »
Un an après, vous pensez avoir fait le bon choix en rejoignant la Belgique, alors qu’on parlait de vous en équipe de France à Nice?
« C’est en tout cas un choix qui m’a permis de progresser. Et c’est important. Sur l’équipe de France, je suis réaliste. Je sais qu’il faut évoluer dans un championnat plus élevé que la Belgique pour y prétendre. Mais c’est toujours un objectif à long terme. J’ai 27 ans, ce n’est pas terminé. »
Vous avez été surpris de ne pas voir un club français se positionner l’été dernier?
« Un peu… Je pensais avoir fait une belle saison avec Nice. Je n’ai pas non plus voulu attendre un club jusqu’au dernier moment. Le projet de La Gantoise est très bon. Je tiens à remercier le club d’ailleurs car je suis heureux ici. Maintenant, je ne pense pas avoir été oublié en venant en Belgique. Le football français me connaît, c’est un championnat visible des clubs. »
Quel est votre avenir?
« Les dirigeants, satisfaits de mes performances, m’ont accordé un bon de sortie pour cet été. Mais cela ne veut pas dire que je vais partir à tout prix. Il faudra que tout le monde y trouve son compte pour que je parte. »
On a vu des rumeurs sur un intérêt de Strasbourg, c’est réel?
« Oui et non. Le fait que je sois suivi, peut-être. Mais aujourd’hui, il n’y a aucune offre. Que ce soit de Strasbourg ou d’un autre club d’ailleurs. Pour Strasbourg, ça dépendra beaucoup de Kenny Lala, je pense. Le marché des latéraux droits est encore très calme, donc on verra dans les prochaines semaines. »
Avec le recul, en voyant ce qu’il se passe à Nice, c’est un regret d’être parti?
« Il y a un peu de regrets oui. Je pense que si on avait été un peu plus diplomates. Si on s’était tous assis autour d’une table pour parler sérieusement, j’aurais pu rester. J’adore la ville, ma fille y est née, je me sentais bien dans ce club. Mais j’ai dû prendre une décision. Je n’étais ni le premier, ni le deuxième choix à droite donc il fallait partir. »
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