C’est l’un des nombreux déballages annexes à l’affaire Neymar. Naijila Trindade, qui accuse l’attaquant du PSG de l’avoir violée, ne sera pas expulsée de l’appartement dans lequel elle vit. Dans le sillage de ses accusations, le propriétaire de la mannequin en avait profité pour indiquer que celle-ci ne payait plus son loyer depuis plusieurs mois et l’avait donc poursuivie en justice. Selon UOL Esporte, le litige est en passe de se régler. Alors qu’elle devait payer sa dette, estimée à plus de 9.000 euros, elle a demandé un délai et promis de quitter les lieux ce mercredi.
Elle prend « beaucoup de médicaments »
Un membre de sa famille a contacté l’avocat du propriétaire en invoquant l’état très difficile dans lequel se trouverait actuellement l’accusatrice de Neymar. « Ils sont venus me voir et m’ont dit qu’elle se trouvait dans une situation très délicate, qu’elle prenait beaucoup de médicaments, qu’elle était bouleversée par toutes ces choses, a déclaré le représentant Ricardo Emílio Bornacina, du cabinet d’avocats Emilio Bornacina. Elle a demandé si elle pouvait reporter la remise de la clé à mercredi. »
Elle est aussi poursuivie par la police de Sao Paulo
Passé ce délai, elle pourra être expulsée. Le 30 mai dernier, elle a été déclarée coupable du « non-paiement » de son loyer entre août et février. Elle aurait prévu de quitter la ville en raison des répercussions de l’affaire. La mannequin est également poursuivie par la police de Sao Paulo pour « calomnie ». Une procédure qui vise les propos tenus par la jeune femme sur la probité des autorités locales.
Dans un entretien diffusé à la télévision, dans lequel elle racontait sa version des faits qui se seraient produits mi-mai dans une chambre d’hôtel à Paris, Najila Trindade avait évoqué le vol d’une tablette dans laquelle se trouveraient des preuves contre la star du PSG et notamment la deuxième partie d’un enregistrement vidéo essentiel. Elle avait alors évoqué une corruption de la police, qui affirmait n’avoir relevé aucune empreinte digitale suspecte sur les lieux du vol. « La police est-elle achetée? Ou suis-je folle? », s’était-elle émue.
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