Megan Rapinoe ne plaisante pas avec le terrain. Vraiment pas. Et qu’importe qu’il s’agisse de la Coupe du monde ou d’une rencontre amicale. A la veille de la demi-finale de Coupe du monde entre l’Angleterre et les États-Unis (21h), Phil Neville a confié son admiration pour la joueuse, double buteuse en quart contre les Bleues (2-1), en se souvenant d’une anecdote étonnante.
L’ancien Red Devil avait affronté l’Américaine – par ailleurs très engagée dans des mouvements de lutte pour l’égalité – en match caritatif. Et en avait perdu sa montre, sur un duel un brin rugueux avec l’attaquante. L’image avait marqué le sélectionneur britannique.
« Elle ne s’est pas excusée »
« Megan, c’est quelqu’un que j’admire depuis le premier jour. Je me souviens de mon premier SheBelieves (compétition amicale, ndlr). Le ballon avait rebondi et je suis allé le récupérer, raconte Neville. Ses crampons sont venus directement sur mon Apple watch. Et elle ne m’a toujours pas repayé de montre. »
« Mais ce que j’aime dans cette histoire, c’est qu’elle ne s’est pas excusée, poursuit le frère de Gary Neville, qui note son caractère. Elle a juste continué. C’est une gagnante. J’aime l’individualité, sur et en dehors du terrain. Je pense que c’est une joueuse de classe mondiale. » Avant le duel, on en est encore à l’heure des compliments.
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