À la tristesse s’ajoute l’amertume. Éliminées en quart de finale du Mondial féminin par les États-Unis (1-2), les Bleues ont exprimé des regrets face à la presse. Outre le penalty manifestement oublié par l’arbitre sur une main en fin de match, les joueuses déplorent leur entame de match ratée. Celle-ci a permis aux Américaines de prendre l’avantage dès la cinquième minute avec un but de Megan Rapinoe sur un coup franc tiré astucieusement.
Les Américaines connues pour démarrer fort
« On a fait une erreur, qu’on paie cash », a estimé Gaëtane Thiney, tout comme sa capitaine Amandine Henry après la rencontre. Cette erreur, c’est ce ballon en profondeur sur l’aile qui prend de vitesse Griedge Mbock et qui la pousse à la faute sur Alex Morgan. Une maladresse dès la quatrième minute qui vaudra un carton jaune à la Lyonnaise jusque-là exemplaire.
« L’idée, c’était de ne pas encaisser de but trop rapidement. Les États-Unis sont très performantes dans le premier quart d’heure », a ainsi souligné la sélectionneure Corinne Diacre en conférence de presse d’après-match. Même son de cloche du côté de Wendie Renard: « C’est dans leur mentalité de vouloir tout de suite écraser l’adversaire ».
Depuis le début du tournoi, les États-Unis ont en effet pris l’habitude de marquer en début de match. En huitièmes de finale face à l’Espagne, Megan Rapinoe avait déjà ouvert le score, sur un penalty à la 7e minute. Contre la Suède, c’est Lindsey Horan qui s’était illustrée dès la 3e minute. Carli Lloyd avait marqué le premier but contre le Chili à la 11e minute. Finalement, la Thaïlande, battue 13-0, est l’équipe qui aura résisté le plus longtemps… en encaissant à la but à la 12e minute.
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