Dans un format de compétition aussi court et intense que celui de l’Euro Espoirs, chaque phase de repos compte. Et les deux jours de récupération supplémentaires dont les Espagnols ont bénéficié par rapport aux Français ont peut-être fait la différence ce jeudi soir en demi-finales de l’Euro Espoirs. C’est en tout cas l’une des justifications, mais pas la seule, données par les Français après la correction infligée par les Espagnols (1-4).

Tousart: « On n’a pas pu les harceler comme on le voulait »

« Il nous a clairement manqué d’intensité et de fraîcheur pour bousculer ces Espagnols. On ne va pas se cacher derrière cela, mais on avait des jours de récupération en moins. On n’a pas pu les harceler comme on le voulait. Quand on n’a pas les cannes, c’est compliqué », soulignait Lucas Tousart au micro de RMC Sport.

Ripoll: « Difficile de lutter face à une équipe qui a eu cinq jours de repos »

« Avec deux jours de repos en moins, on a senti que l’on n’était plus en mesure de faire les efforts pour les contrer. On était amorphe dès le début de match. Mais c’est aussi difficile, quand on joue un quatrième match en neuf jours, de lutter face à une équipe qui a eu cinq jours de repos », expliquait le sélectionneur des Bleuets, Sylvain Ripoll, toujours au micro de RMC Sport après le match.

Les Espagnols ont en effet eu cinq journées entre leur dernier match de poules, samedi dernier face à la Pologne (5-0), et la demie face à la France ce jeudi soir. Les Bleuets, eux, ont eu trois jours depuis leur rencontre face à la Roumanie lundi soir (0-0). « Nous sommes tombés sur plus forts, confiait de son côté le gardien français Paul Bernardoni. Il nous manquait de la fraîcheur, sur le plan offensif et défensif. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/euro-espoirs-les-bleuets-trop-fatigues-pour-repondre-au-defi-espagnol-1721451.html

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