Le coup d’envoi de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations sera donné ce vendredi au Caire avec une première affiche entre l’Egypte et le Zimbabwe (22h). Emmené par sa star Mohamed Salah, le pays hôte fait figure de grand favori pour la victoire finale. L’Egypte a tout d’abord un avantage statistique: c’est l’équipe qui a remporté le plus de fois cette compétition avec sept victoires en 31 éditions. Les statistiques des Pharaons à domicile sont encore plus probantes. Ils ont organisé quatre fois la CAN sur leur sol et l’ont remporté à trois reprises, à domicile donc. Sur les rives du Nil, soutenus par un public extrêmement fervent dans un vrai pays de football, ils semblent imprenables.

Sur le plan sportif, la sélection égyptienne et ses joueurs sont méconnus du grand public. Pourtant, cette formation fait partie des plus équilibrées du continent africain. Elle peut d’abord compter sur une colonne vertébrale rompue aux joutes de la Premier League et de la Premiership avec en défense le capitaine Ahmed Elmohamady, qui a disputé 41 matchs cette saison en championnat avec Aston Villa, promu dans l’élite. Au milieu, Mohamed Elneny fait partie de l’effectif de rotation d’Arsenal, récent finaliste de la Ligue Europa. En attaque, l’inévitable Mohamed Salah (Liverpool) concentre à lui seul de très nombreuses attentes et toute la nation égyptienne compte sur son vainqueur de la Ligue des champions pour emmener les Pharaons à la victoire finale. Outre son talent individuel indéniable et son bon état de forme actuel, il est aussi vu comme un homme humble dans lequel le pays a envie de s’identifier.

Des attaquants en forme

Pour le reste, beaucoup de joueurs évoluent en Egypte ou dans d’autres championnats que les cinq grands championnats européens. Mais ils y sont performants. Mahmoud Hassan Trezeguet a inscrit neuf buts dans le championnat turc où il joue pour Kisampasa. Ahmed Hassan Koka, lui, reste sur une saison à onze buts avec l’Olympiakos. Les joueurs qui évoluent dans le championnat égyptien ne sont pas en reste. Ahmed Ali en est à onze réalisations avec Al Mokawloon Al Arab. Enfin, deux clubs dominent assez largement le championnat égyptien: Zamalek et Al Ahly. Pas moins de huit joueurs de la sélection sont issus de ces deux clubs. Si le second à cette année était piteusement éliminé de la Ligue des champions africaine, il n’en reste pas moins un club d’un très haut standing en Afrique.

La véritable inconnue quant à cette effectif égyptien reste son sélectionneur, le mexicain Javier Aguirre. Son style peu loquace et relativement autoritaire plaît en Égypte, mais son jeu basé sur la possession est très différent de celui de son prédécesseur, Hector Cuper. Pour que l’Egypte aille au bout, il faudra que la greffe prenne entre le technicien mexicain et son groupe.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/can-2019-pourquoi-l-egypte-est-le-grand-favori-de-la-competition-1716811.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.