Il y a donc bien un effet Bleues. Pas uniquement du côté des audiences télévisées et de l’emballement médiatique. Rennes s’apprête à accueillir le troisième match de l’équipe de France dans cette Coupe du monde lundi, contre le Nigeria (21h). Un match sans enjeu ou presque pour les joueuses de Corinne Diacre, déjà qualifiées pour les huitièmes de finale de la compétition. Mais un peu le grand moment du Roazhon Park.

Un boom d’affluence pour les Bleues

La capitale bretonne reçoit sept affiches durant le Mondial, dont un huitième et un quart de finale. L’apothéose demeure toutefois le match des Bleues, qui a depuis longtemps fait le plein, avec 29.000 spectateurs attendus (contre en moyenne 15.000 personnes pour les trois précédents matchs rennais, Allemagne-Chine, Chili-Suède et Japon-Ecosse).

« Le stade est plein depuis un mois à peu près, confirme Yvon Leziart, adjoint aux sports de la ville. Ça va être une manifestation très chaleureuse, on attend une grande fête populaire pour le match de l’équipe de France. »

ICON SPORT –

La ville s’est évidemment parée des couleurs du Mondial et surtout de l’équipe de France, avec des affiches sur les façades de la mairie et dans le métro, des drapeaux sur les lampadaires ainsi que l’aménagement d’une fan-zone dans le centre, pour accueillir les supporters. Autant de signes de la portée événementielle de la compétition, y compris en province.

Des chiffres en hausse et un effet notable

La Coupe du monde plaît… et cela se sent. « On va avoir du passage, il va y avoir une belle effervescence et ça va être cool. Les gens attendent quand même, admettent deux serveurs du Bar des Sports de Rennes. Parce que cela fait déjà quelques jours qu’on est complet et les gens attendent ce match avec impatience. »

Les retombées sont réelles en termes de fréquentation dans les hôtels, les bars, les restaurants, même si elles sont encore difficiles à chiffrer. C’est aussi une grande campagne de publicité à l’international pour la ville et la région, qui accueillent une clientèle internationale.

« Pour le milieu hôtelier, il y a des retombées économiques importantes. Déjà, les équipes qui se déplacent sur la ville, ainsi que les supporters… C’est vrai que sur le mois de juin, on ressent des retombées assez importantes », précise Anthony Perrois, président du club hôtelier de Rennes. Un engouement plutôt inhabituel à cette période de l’année. Surtout pour un milieu urbain, qui ne profitent pas de la proximité de la mer pour surfer sur le tourisme estival.

Un public qui visite et qui consomme

« On va avoir un public international qui va se rendre à Rennes, résume l’adjoint aux sports. Evidemment, les retombées économiques sont importantes, parce que ça fait un public conséquent, qui fréquente hôtels, restaurants, cafés, qui se promène dans Rennes. On peut d’ailleurs définir deux types de supporters étrangers et même français d’ailleurs. Ceux qui suivent leur équipe profitent des matchs pour rester trois ou quatre jours dans les lieux concernés, et donc visiter la Bretagne. Il y a une économie qui se développe autour de la Coupe du monde et qui est conséquente. » C’est sans parler d’une éventuelle épopée de l’équipe de France, qui remplirait d’autant plus les bars et la fan-zone.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde-les-bleues-dopent-aussi-l-economie-locale-1713599.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.