Résumer les six années passées loin du PSG de Leonardo n’est pas une tâche facile: le Brésilien n’a que peu officié depuis qu’il a quitté son poste de manager général du PSG le 10 juillet 2013. Adulé des supporters parisiens, celui qui, comme nous vous l’avons révélé ce jeudi, retrouvera un club qu’il a fait changer de dimension à partir de la saison 2011 s’est beaucoup cherché depuis la fin de son expérience en France, terminée, rappelons-le, par une suspension de neuf mois après avoir bousculé un arbitre.

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Il aura donc fallu quatre saisons pour que le Brésilien accepte une nouvelle mission dans le football. Et il est peu dire que le choix du champion du monde 1994 avait surpris. Recruté comme entraîneur contre un pont d’or pour entraîner Antalyaspor, le Brésilien n’avait tenu que huit rencontres de championnat (deux succès), malgré un effectif doré, où siégeaient Samuel Eto’o, Samir Nasri ou encore Jérémy Ménez. La faute surtout au départ précipité du président Ali Safak Öztürk, pas en mesure de porter le projet trop ambitieux qu’il promettait au pensionnaire de Super Lïg.

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Juillet 2018-mai 2019: divorce inévitable avec Milan

Dès lors, son retour à Milan l’été passé avait tout de la belle histoire. Joueur historique du club lombard, celui qui a aussi entraîné l’Inter (2010-2011) a repris la direction sportive de ce Milan sous pavillon américain en juillet 2018. Un pari motivé par l’envie de faire revenir la Ligue des champions à Milan mais rendu incertain par la saison sportive des hommes de Gattuso, seulement cinquièmes de Serie A en fin de saison malgré un recrutement « leonardesque » important en cours de saison (Krzysztof Piatek, Lucas Paqueta sont arrivés, 70 millions d’euros dépensés).

Mais harassé par les changements de stratégie économique et le manque de finances pour recruter, le Brésilien donnait sa démission le 28 mai dernier. Un verdict inévitable, selon notre spécialiste du football italien Simone Rovera. « Leonardo était arrivé avec l’idée de pouvoir travailler un peu comme à Paris, avec un projet important et beaucoup d’ambitions. Il pensait avoir beaucoup de moyens, chose qui n’a pas été possible, surtout qu’il a compris en cours de saison qu’il serait compliqué de travailler avec un certain budget », détaille notre journaliste.

« Le projet Milan est totalement différent de celui du PSG. Le divorce était inévitable. La relation avec les joueurs, les dirigeants a été bonne. Il est resté en silence toute la saison. C’était un Leonardo plus vice-président que directeur sportif », assure-t-il au sujet d’un homme plus en retrait sur la scène médiatique et qui « ne parlait avec personne » en Lombardie. Avec ce retour en grandes pompes, qui pourrait lui permettre d’obtenir un poste de vice-président auprès de Nasser Al-Khelaïfi, gageons qu’il sera plus loquace.

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