Le VAR aurait peut-être changé beaucoup de choses pour Liverpool l’an dernier, face au Real Madrid. Et aurait sans doute permis à l’arbitre de revoir son jugement concernant le duel entre Sergio Ramos et Mohamed Salah, qui s’était soldé par une blessure à l’épaule gauche et une sortie anticipée dès la 30e minute.
L’Egyptien, qui réalisait une saison alors exceptionnelle et s’apprêtait à s’envoler pour la Russie pour la Coupe du monde, avait vu à distance ses coéquipiers sombrer, en finale de Ligue des champions (3-1). Un an plus tard, c’est bien Liverpool qui triomphe, vainqueur de Tottenham (2-0) pour enlever son sixième trophée dans la compétition.
« J’aime bien le VAR maintenant! »
Cette fois, l’assistance-vidéo était du côté des Reds. Les hommes de Jürgen Klopp ont ouvert le score dès la 2e minute de jeu, sur un penalty accordé pour une main de Moussa Sissoko dans la surface de réparation. Une main contestable et très contestée.
« On verra le VAR la saison prochaine mais je l’aime bien maintenant! », s’amuse Mohamed Salah, avec sa médaille de champion d’Europe autour du cou. « Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi dire, tente-t-il de poursuivre, ému. Tout le monde est heureux. Deuxième finale d’affilée et cette fois, j’ai joué les 90 minutes. Toute l’équipe a été incroyable. Bravo à tous, et aux fans du monde entier. » Et rendez-vous l’an prochain.
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