Peugeot ne veut pas revenir dans le football qui « véhicule des valeurs populaires »

Il semblerait que la marque au lion ait définitivement tiré un trait sur 87 ans d’histoire. Fondateur du FC Sochaux, dont il a été actionnaire de 1928 à 2015, le constructeur français Peugeot a fait savoir qu’il ne comptait plus investir d’argent au sein du football. Une décision que l’entité du groupe PSA justifie par le fait que le ballon rond « ne va pas trop » avec ses « valeurs ».

« Ça véhicule des valeurs un peu populaires et on essaie de monter en gamme », a expliqué Isabel Salas Mendez, responsable des partenariats chez Peugeot, au micro d’Europe 1, lorsqu’il lui a été demandé s’il était envisageable que Peugeot revienne dans le capital du FCSM aujourd’hui détenu par le groupe chinois TechPro.

Le tennis, plus en adéquation avec les « valeurs »

« Jusqu’en 2016, on avait une stratégie sponsoring axée en trois sports: le tennis, le rugby, le golf et le football parce qu’on était propriétaire (du FC Sochaux, ndlr). En 2016, on a décidé de tout concentrer dans le tennis, parce qu’on a décidé que c’était le sport qui allait le mieux avec nos valeurs et aussi parce que c’est un sport international qui touche tant les hommes que les femmes », a ajouté Isabel Salas Mendez, alors que la marque déploie une campagne de communication importante autour de Roland-Garros.

Ces propos n’ont pas manqué de faire réagir les Sochaliens et, plus globalement, les amateurs de football. Au point même de déclencher des réactions publiques de la part d’acteurs politiques de la région.

« Les milieux populaires achètent vos voitures »

Alexandre Gauthier, adjoint au mire de Montbéliard, s’est insurgé: « Vos propos sont à vomir. (…) N’oubliez pas que ce sont les milieux populaires qui achètent vos voitures, même avec une montée en gamme ». Un tweet tout aussi vindicatif a été publié par Christophe Froppier, vice-président de Pays de Montbéliard Agglomération: « Il aurait mieux fallu garder le silence comme vous le faites depuis des années plutôt que de sortir des énormités comme cela ».

Aucun commentaire n’a émané des canaux de communication officiels du FC Sochaux-Montbéliard qui, après un maintien arraché in extremis en Ligue 2 (16e), pourrait changer de propriétaire chinois.

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