Khaldoon Al Mubarak ne s’exprime pas souvent, mais quand il le fait, ce n’est pas pour dire des banalités. Dans un entretien de fin de saison accordé au média des Skyblues, le président émirati de Manchester City a décidé de régler ses comptes avec tous ceux critiquant son club. Et défend fermement son écurie, dans un contexte où la menace du fair-play financier plane.
« Avec le succès, vous suscitez toujours une certaine jalousie, une certaine envie, lance-t-il. Ça fait partie du jeu. Mais la réalité, c’est que nous n’avons pas acheté le joueur le plus cher de la Premier League (Pogba), nous n’avons pas non plus acheté le gardien le plus cher (Arrizabalaga), ni le milieu le plus cher, ni même l’attaquant le plus cher (Lukaku). Les gens prennent des décisions, ils doivent les assumer, vivre avec. En ce qui nous concerne, notre club est très bien dirigé. »
Tebas en prend pour son grade
Et alors que le président de la Liga, Javier Tebas, a récemment déclaré que le PSG et Manchester City étaient « les jouets » de deux états (le Qatar et les Emirats arabes unis), demandant leur exclusion des compétitions européennes, Al Mubarak allume le dirigeant espagnol. « Je crois qu’il y a quelque chose de très grave dans le fait d’introduire la question de l’ethnicité dans la conversation, observe-t-il. C’est moche d’utiliser ces méthodes-là. Je trouve ça très perturbant, pour être honnête. »
Et de poursuivre: « Il dit que nous avons dérégulé le marché. Mais il y a quelque chose d’hypocrite dans cette déclaration. Parce que les gros bouleversements dans le monde des transferts, comme Figo ou Zidane, où ont-ils eu lieu? […] Je ne crois pas que ce soit juste une attaque contre Manchester City, c’est contre toute la Premier League. J’espère que les gens s’en rendent compte. Je sais qu’ils ne veulent pas défendre City, mais au moins, qu’ils défendent leur championnat. »
https://rmcsport.bfmtv.com/football/manchester-city-le-president-al-mubarak-pointe-la-jalousie-des-rivaux-et-allume-tebas-1699979.html
