Parce qu’il avait deux points d’avance sur Dijon, 19e, et parce qu’il recevait une équipe de Bordeaux incapable de gagner le moindre match depuis des semaines, Caen semblait vendredi soir en bonne posture pour s’offrir un barrage haletant face à Lens. Mais la 38e journée de Ligue 1 s’est révélée cauchemardesque pour la formation normande. Battu par les Girondins (1-0), le Stade Malherbe a vu dans le même temps Dijon prendre le dessus sur Toulouse (2-1). Conséquence: c’est lui qui finit avant-dernier, et jouera en deuxième division la saison prochaine. Un résultat que le président du club, Gilles Sergent, avait bien du mal à avaler au coup de sifflet final.
« Il suffisait de faire match nul… »
« On avait notre destin en main ce soir (vendredi), il suffisait de gagner, il suffisait même de faire match nul, mais on n’est pas allé le chercher… Ça a été une saison très compliquée, ça finit mal, s’est désolé le dirigeant devant la presse. C’est une grosse déception pour les supporters, pour les salariés, pour la ville, pour la région. On a un sentiment de honte ce soir. Est-ce qu’elle prédomine? Quand il y a une telle déception, avec des fans qui ont pesé comme il le fallait sur la partie, qui ont été la hauteur… On n’est pas allé chercher le point (nécessaire pour accéder au barrage), c’est notre responsabilité collective, et évidemment croyez bien que je me mets dedans. »
Par ailleurs, Sergent, ainsi que Courbis et Mercadal, les deux coachs, ont entretenu le flou au sujet de l’avenir du staff, et annoncé une rencontre dans les prochains jours.
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